Par Hocine NEFFAH
Cette nouvelle position qui émane du premier responsable du Front des forces socialistes qui vit une véritable crise organique et structurelle, rompt avec la dernière déclaration qui était caractérisée par une certaine verve teintée de radicalisme vis-à-vis du système en le déclarant obsolète.
Le coordinateur de l’instance présidentielle du parti du des forces socialistes, Ali Laskri, s’est exprimé publiquement sur la situation politique en cours dans le pays après le soulèvement populaire et ses conséquences à nos jours sur la société et les institutions de l’Etat.
Dans ce sens, Ali Laskri a appelé à un dialogue transparent pour résoudre la crise politique du pays. Il a rappelé dans ce sillage que la nécessité du «dialogue public et transparent idoine pour construire un pacte politique fondateur qui prendra en charge tous les aspects de la crise», a noté le coordinateur de l’instance présidentielle du FFS.
Ali Laskri semble revoir la position officielle du FFS qui consistait en une remise en cause totale du système en place après avoir défendu la démarche qui s’arc-boutait sur le principe de la reconstruction du consensus national. Cette nouvelle position qui émane du premier responsable du parti du Front forces socialistes qui vit une véritable crise organique et structurelle, rompt avec la dernière déclaration qui était caractérisée par une certaine verve teintée du radicalisme vis-à-vis du système en le déclarant obsolète et qu’il est «temps qu’il parte». Ali Laskri a souligné que «ce dialogue sera à même de jeter les bases de la construction d’une vraie alternative démocratique, prélude de l’avènement de la llème République», une manière de rappeler que seul un dialogue avec tous les protagonistes de la classe politique, opposition et représentants du statu quo, est en mesure de déboucher sur une issue responsable et une solution crédible.
Mais ce dialogue, selon Ali Laskri, doit être soldé par une mesure irréversible visant à redonner au peuple le droit à choisir d’une manière démocratique et souveraine ses représentants et son projet politique en toute souveraineté. Le coordinateur de l’instance présidentielle du FFS a indiqué dans ce sens que «seul le recours au peuple peut fonder la légitimité démocratique et édifier un Etat de droit», et d’ajouter que «le FFS était allergique et réfractaire aux faux dialogues et aux faux semblants qui ne font qu’aggraver la situation et la rendent inextricable. L’Algérie est plus que jamais en danger et, parler aujourd’hui uniquement d’impasse politique semble malheureusement très réducteur et inconséquent», a rétorqué Ali Laskri.
Le coordinateur de l’instance présidentielle du FFS, Ali Laskri en l’occurrence, a mis l’accent sur les menaces et les risques qui guettent le pays dans sa souveraineté, son unité nationale et son intégrité territoriale. Dans ce registre, Laskri a souligné l’aspect névralgique de la situation: «Osons dire la vérité aux Algériennes et aux Algériens. Notre chère patrie est hélas, exposée à tous les périls. Menace sur sa souveraineté territoriale et économique, menace sur sa cohésion sociale et identitaire et menace sur son devenir politique et sur sa pérennité en tant qu’Etat-nation qui a recouvré son indépendance depuis maintenant 57 ans», et d’ajouter que «le peuple algérien était dans une quête permanente et inassouvie de son droit à l’autodétermination et à l’accès tant attendu aux droits universels qui consacrent la dignité humaine, la prospérité socio-économique et ouvre droit à une justice qui échappe aux ordres et aux directives», a conclu le coordinateur de l’instance présidentielle Ali Laskri.