Il y a peu, l’écrivain et ancien ambassadeur de France à Malte, Daniel Rondeau a publié un livre ayant pour titre « Vingt ans et plus ». Dans sa publication sous forme de journal de bord, l’auteur raconte entre autres une scène qu’il a vécu en 2010 dans le bureau de Nicolas Sarkozy, le président la république française de l’époque.
Daniel Rondeau, décrit une scène qui s’est passée à l’Élysée et durant laquelle M.Sarkozy est au téléphone avec son conseiller diplomatique, Jean David Levitte. Selon l’ancien ambassadeur de France à Malte, le président français a demandé à M. Levitte : « qui on a à Alger ? », une interrogation qui a reçu comme réponse : « C’est Driencourt, il tient bien le choc. En ce moment le président algérien fait face à un coup d’État à blanc. Les généraux lui ont mis un marché en mains. Ils le gardent, mais il n’exerce plus que 5% du pouvoir ».
Enfin, toujours selon Daniel Rondeau, la réaction de Sarkozy face à cette affirmation a été un soupir accompagné de la phrase: « Il faut dire que ce pauvre Boutef, il est quand même bien fatigué ».