Un jeune garçon du sud a suscité l’émoi des internautes après qu’une vidéo de lui, dormant sur la tombe de sa mère, ait fait le tour des réseaux sociaux. Cet adolescent, originaire d’Adrar, a fait face à une forme de dépression nerveuse sévère et a attiré l’attention des autorités locales.
Après plusieurs mois passés à se morfondre sur la sépulture de sa mère, il est finalement pris en charge par la Direction de la santé locale. Hospitalisé et sous suivi médical régulier, il est encadré par un professionnel de la santé mentale pour apaiser ses souffrances et l’aider à trouver la paix.
Un jeune d’Adrar passe ses journées allongé sur la tombe de sa mère
Depuis le décès de sa mère, Ismail Berrabeh passe la majeure partie de son temps allongé sur la tombe de celle-ci. Cela fait maintenant 2 ans que le jeune garçon « vit » auprès de sa défunte mère, à tel point qu’il suscite l’émoi de la population locale. Qu’il pleuve ou qu’il vente, sous la chaleur ardente du soleil ou le froid glacial de la nuit, Ismail ne lève jamais le pied de la tombe de sa mère.
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Conscients qu’il fait certainement face à un syndrome post-traumatisme aigu, les habitants de la localité d’Ouled Ahmed Timi, à Adrar, ont essayé à maintes reprises d’apporter du soutien au jeune garçon, en vain. À chaque fois qu’il est déplacé des lieux, Ismail revient toujours au cimetière où sa défunte mère repose.
Prise en charge médicale et soutien mental prodigués à Ismail
L’histoire d’Ismail fait le tour des réseaux sociaux lorsqu’un membre de la communauté locale décide de filmer la scène. Il expose Ismail, allongé sur la tombe de sa mère, en vidéo dans l’espoir d’obtenir l’attention des autorités compétentes.
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Ismail pris en charge au centre hospitalier d’Adrar
Un appel à l’aide qui ne passe pas inaperçu ; touché par l’histoire, le wali d’Adrar ordonne alors à la Direction de la Santé de prendre en charge le jeune garçon. Ismail est ainsi transféré au centre hospitalier le plus proche, où il recevra les premiers soins ainsi qu’un traitement médical adapté.
Dans l’optique de lui prodiguer une prise en charge mentale correcte, un psychiatre personnel lui est assigné. Ismail est ensuite transféré dans une unité de soin psychiatrique pour être gardé sous surveillance le temps de guérir de son syndrome post-traumatique
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