L’ancien international marocain, Abdeslam Ouaddou subit de violentes attaques, après ses récentes déclarations dans lesquelles il critiquait les décisions de Lekjaa, qui voudrait priver l’équipe locale de défendre son titre en Algérie, lors de la CAN U17, qui devrait se tenir en avril prochain., après avoir boycotté le CHAN 2022.
En effet, c’est via le média AFRICA FOOT UNITED, que ce dernier a commenté la possibilité que l’équipe marocaine des moins de 17 ans ne se déplace pas pour participer à la Coupe d’Afrique des Nations des U17, qui se tiendra en Algérie fin avril prochain, ajoutant que : « Cela équivaudrait à un crime contre la jeunesse marocaine du football. » Pour lui, un autre boycott sera celui de trop car ça serait un crime contre la jeunesse footballistique marocaine.
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Il considère cela comme d’une stupidité et insolence sportive plus énorme que la précédente prise de décision qui a entravé le rêve de nos enfants d’aller défendre leur titre durant le CHAN. Ajoutant que « Les sportifs et leurs institutions doivent rester à l’écart de la politique et faire rayonner et élever la nation par les performances sportives. L’émotion ressentie lors de la coupe du monde doit continuer et cela même avec nos jeunes. Ces possibles décisions seraient un assassinat sportif de génération de joueurs. Ça serait un crime ! ».
CHAN 2022, Affaire Algérie – Maroc : « Il est temps que la CAF retrouve son autorité », Abdeslam Ouaddou https://t.co/SYmdELKx2P via @Africa Foot United
— Abdessalam Ouaddou (@AbdesOuaddou4) March 9, 2023
Ouaddou critique la décision de la CAF de ne pas sanctionner la Maroc après le boycott du CHAN 2022
En outre, l’ex-international marocain est revenu sur l’affaire de l’absence du Maroc au CHAN 2022 qui a eu lieu en Algérie, en janvier passé, et surtout sur la décision de la CAF dirigée par Patrice Motsepe de ne pas sévir le Maroc. Une décision incompréhensible pour Abdeslam Ouaddou. Pour lui la CAF et la FIFA ont manqué l’opportunité de mettre fin à une situation qui pourrait faire jurisprudence dans la durée.
De plus, Abdeslam Ouaddou déplore le d’autorité de la CAF, déclarant que dernière se doit de protéger le bon déroulement des compétitions, et le respect des règlements en vigueur par les participants et surtout d’être autonome sans influences extérieures, rajoutant : « Je ne peux que déplorer ce semblant d’autorité qui ne sera très certainement pas bénéfique pour le développement et l’équité du football africain. Les pseudos partenariats diplomatiques avec d’autres fédérations sous prétexte d’une défaillance d’infrastructures ne présagent en rien de l’encouragement de ces dites fédérations à s’équiper d’infrastructures dignes de ce nom pour le développement de leur football local et de la formation de leur jeunesse. C’est de l’assistanat. »