Une nouvelle affaire d’escroquerie a éclaté dans la wilaya d’Oran. Le procureur de la République près le tribunal de Yaghmourassen, dans la même wilaya, a ordonné le placement en détention provisoire d’un faux médecin qui pratiquait en tant qu’herboriste.
D’après les informations rapportées par le média arabophone Ennahar Online, le procureur de la République près le tribunal de Yaghmourassen (wilaya d’Oran) a instruit le placement en détention provisoire d’un faux médecin se faisant passer pour un herboriste. Ce dernier pratiquait la médecine sans qualification, alors que c’est une profession légalement réglementée par l’autorité publique.
L’instruction du procureur de la République intervient conformément aux mesures de comparution immédiate. D’ailleurs, la justice poursuit le mis en cause dans le cadre de cette affaire pour « utilisation d’un titre relatif à une profession légalement réglementée et dont l’autorité publique a déterminé les conditions d’attribution ». Mais aussi, pour « escroquerie à destination du public », ainsi que « la présentation et la mise à la vente de produits médicaux périmés ».
Oran : quelles étaient les pratiques de ce faux médecin ?
En outre, la même source a indiqué que cette affaire a éclaté à l’issue d’une opération de contrôle de la boutique du mis en cause par le Comité de la santé, de l’hygiène, de la protection de l’environnement de la wilaya d’Oran. Et ce, en coordination avec la Police de la wilaya d’Oran, l’Organisation de la protection du consommateur, un inspecteur de la Direction de la Protection Civile ainsi que les inspecteurs des Directions du Commerce et un médecin assermenté de la Direction de la santé.
Ainsi, l’opération a levé le voile sur de nombreuses transgressions du présumé herboriste propriétaire du local constituant une menace pour la santé publique. En effet, ce dernier pratiquait, entre autres, la « Hijama », l’acupuncture chinoise, la « Roqya » et le massage relaxant. Mais aussi, il vendait des huiles et des herbes médicinales sans qualifications. En outre, l’opération s’est soldée par la saisie de matériel médical et outils médicaux utilisés en chirurgie, ainsi que de médicaments et de produits périmés.