Porté haut par ses précédents succès, Mourad Guerbas, la nouvelle icône de la chanson kabyle rythmée, revient cette semaine, précisément ce 6 mars, avec un nouvel album qui ne manquera, sans doute, pas de surprendre, une fois de plus, ses nombreux fans qui auront à découvrir, comme à la sortie de chacune de ses œuvres, de nouvelles sonorités et différents styles introduits au terme d’un laborieux travail de recherche.
Pour ce onzième opus depuis le début de sa carrière il y a un peu plus de 15 ans, l’enfant de Larbâa Nath Irathen a choisi 11 chansons, majoritairement aux airs rythmés et aux sonorités de fête, mais qu’il a entrecoupées par quelques chansons de style châabi et, pour la nouveauté, d’un style oriental. Pour le titre de cet album, Mourad Guerbas a choisi “La plus belle histoire”, une chanson pour laquelle il vient, lui qui n’aime pas faire les choses à moitié, de réaliser un clip aux USA.
Un véritable hymne à l’amour et au bonheur qu’il souhaite à tout jeune de goûter.
D’autres facettes de l’amour dont l’échec, l’hésitation et l’interrogation en permanence sont également abordées dans d’autres chansons telles que Ayen à Ouiza, Zrigh Zrigh, Maci yiwen Itebghidh. Mais, la vie n’étant pas faite du seul amour, la nouvelle étoile de la chanson folklorique a savamment touché, dans des mots simples mais percutants, à d’autres thématiques liées aux traditions, notamment dans les chansons Tisad Teslit et Daya. Le malaise social et économique n’est également pas absent dans cet album où les causes politiques et les conséquences sociales de l’austérité économique ambiante ont été l’objet d’une chanson au titre Amelyun. Sa dernière chanson, plutôt politique, intitulée Mi Truh Tafat Aghedvan, sonne également comme un cri contre les passe-droits, les détournements et autres dépassements.
Il est à noter qu’à quelques semaines de la sortie de ce nouvel album, édité chez Gosto Production, Mourad Guerbas a effectué une tournée internationale qui l’a conduit à Paris, Montréal et plusieurs villes américaines dont Philadelphie, San Francisco, et Los Angeles. Pour la journée de la femme, coïncidant avec le 8 mars, Mourad Guerbas compte se produire à la Maison de la culture de Tizi Ouzou avant, dit-il, de se lancer dans un ambitieux nouveau chantier artistique de production d’une comédie musicale.
