Le procès d’un individu au niveau du tribunal criminel de la cour d’Alger, a révélé, des faits graves liés à la découverte d’une usine secrète d’armes de cinquième et sixième catégorie ainsi que des munitions. L’accusé fabriquait manuellement ces armes à l’intérieur de son domicile. C’est à partir d’une plainte déposée par sa femme qu’il a pu être neutralisé. L’inculpé avait menacé de mort sa compagne a l’aide d’une arme à feu.
Les investigations concernant ce dossier avaient commencé à partir d’un rapport reçu par des membres de la police judiciaire (Alger-est) par safemme. Cette dernière déclare avoir été menacée physiquement de mort en ayant un pistolet pointé sur sa tempe.
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La victime a révélé que les menaces dont elle a fait l’objet étaient dues à des disputes et des accrochages entre eux. Elle confirme auprès des officiers de police judiciaire, que son mari était actif dans le domaine de la fabrication d’armes militaires manuellement et à l’insu des autorités. L’inculpé ne possède aucune licence lui permettant d’exercer en tant que fabricant d’armes.
En se basant sur les informations fournies par la victime dans la plainte, une enquête a été ouverte. La perquisition du domicile a ensuite abouti à la saisie de fusils, mitrailleuses, pistolets de cinquième et sixième catégorie et armes diverses.
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L’inculpé a été transféré au poste de police et son dossier a été déféré devant la justice. Il est poursuivi pour fabrication et de détention d’armes et de munitions militaires de cinquième et sixième catégorie à l’insu des autorités.
10 ans d’emprisonnement pour l’accusé
Lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel, l’accusé, un ancien de l’armée nationale, a réfuté les charges qui lui étaient imputées. Il affirme que la fabrication et la maîtrise de ces armes n’étaient qu’un passe-temps qu’il pratiquait pendant son temps libre.
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En ce qui concerne la plainte déposée par sa femme, il affirme qu’il ne s’agissait que d’une action malveillante de sa part pour se « venger » des différentes embrouilles conjugales qu’ils ont pu avoir.
Lors de son réquisitoire, le procureur de la République a requis le prononcé d’une peine de 10 ans d’emprisonnement pour le crime de fabrication et de détention d’armes de guerre et de munitions de cinquième et sixième catégorie à l’insu des autorités.