La criminalité en Algérie est encore bien trop répandue, et dans beaucoup de cas les crimes vont jusqu’au meurtre. Il faut savoir que le taux de féminicides annoncé par les associations est alarmant, et les faits divers auxquels nous faisons face quotidiennement ne font que renforcer les inquiétudes des citoyens vis-à-vis de la sécurité des Algériens, notamment celle des femmes.
Cette fois-ci, c’est la wilaya d’Annaba qui est touchée par un crime qui concerne un homme âgé de 76 ans qui a assassiné sa femme de 67 ans qui est professeur à l’université Badji Mokhtar d’Annaba. C’est ce jeudi 10 novembre 2022 que le tribunal correctionnel du Conseil judiciaire d’Annaba a eu à traiter cette affaire qui date du 15 janvier 2021.
L’homme aurait tué sa femme dans la nuit, en l’asphyxiant. Il lui a donné dans un premier temps un coup à la tête avant de l’étouffer avec un oreiller.
Le meurtrier se réfugie chez sa fille
Après avoir tué sa femme, l’homme de 76 ans a pour réflexe la fuite. Il se dirige donc tout naturellement vers l’une des membres de sa famille qui n’est autre que sa propre fille, qui habite dans la wilaya de Biskra.
Les autorités ont été alertées par les proches de la victime, qui n’avaient plus de nouvelles de la défunte, et ce, après plusieurs coups de fil. Elles sont vite intervenues au domicile de la victime pour une vérification accompagné de la protection civile. C’est là que le corps de la femme a été retrouvé, baignant dans une marre de sang au milieu de la chambre, une vraie scène d’horreur. Le criminel a ainsi été appréhendé afin de répondre de ses actes.
Une lourde peine est retenue pour le meurtrier
Dans un premier temps, le mobile du meurtre a été communiqué. La femme comptait déposer plainte pour violence contre l’un des fils du meurtrier et était même munie d’un certificat médical. L’homme a tenté, tant bien que mal, de dissuader la victime, avant de donner ce coup fatal puis de l’étouffer.
Les autorités sont donc persuadées de la culpabilité de l’homme, et le verdict tombe. La peine est lourde et le ministère public a requis la peine de mort pour l’accusé, mais aussi cinq ans pour les fils de celui-ci qui sont accusés d’avoir caché les actes de leur père.