Les services de la police d’Hussein Dey ont réussi à mettre hors d’état de nuire à une organisation criminelle spécialisée dans le trafic d’enfants. C’est la plainte déposée par un couple au sujet de la disparition de leur enfant de 2 ans qui a alerté les services de sureté.
L’enquête a plus tard révélé des détails sordides sur l’activité de groupe de malfaiteurs, spécialisé dans la « vente » d’enfants à des couples dans l’impossibilité de procréer.
Hussein Dey : elle kidnappe un bébé puis est coincée par les services de police le jour même
Ce vendredi, un couple a sollicité les services de sûreté de la commune de Kouba pour l’enlèvement de leur enfant. Le petit, à peine âgé de 2 ans, a été embarqué par une femme inconnue dont les services de police ont vite retrouvé la trace grâce aux caméras de surveillance urbaines.
Les clichés du département technique montrent l’enfant se débattant et tentant d’échapper tant bien que mal à sa ravisseuse, qui essayait quant à elle de prendre un taxi.
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Les images récoltées ont pu fournir à la brigade une description précise de la suspecte, qui a été appréhendée non loin de là, dans une rue de Kouba. Alors qu’elle avait changé de vêtements pour ne pas être repérée, la femme en question est aperçue dans la même journée (vers 16h) par un policier en patrouille. Elle est arrêtée sur place et transférée par la suite au siège de la sûreté de la daïra d’Hussein Dey.
Le kidnapping d’un bébé permet à la police d’arrêter un réseau de trafic d’enfants sur les réseaux sociaux à Alger
Après enquête, il a été déterminé que la suspecte n’agissait pas seule. L’enfant a été retrouvé au domicile du frère et de la belle-sœur de la concernée, et a pu être restitué à ses parents sain et sauf.
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Plusieurs preuves accablent le couple, qui est accusé de complicité d’enlèvement. Le rapport révèle finalement que le trio a formé un réseau criminel qui fournissait des enfants, voire des bébés, à des couples stériles. Ils prenaient contact avec leurs « clients » par le biais du réseau social Facebook.
Les 3 individus ont été présentés devant le parquet régional pour être jugés pour plusieurs chefs d’accusation. Le tribunal décide finalement de les placer en détention provisoire en institution pénitentiaire.