Il verra l’intégration des anciens cadres et militants du parti : Le 6e congrès du FFS fin septembre

Il verra l’intégration des anciens cadres et militants du parti : Le 6e congrès du FFS fin septembre

Le Front des forces socialistes tiendra son 6e congrès à la prochaine rentrée sociale et politique, soit les 27, 28 et 29 septembre 2019.

M. Kebci – Alger (Le Soir) – C’est ce que le conseil national du parti, convoqué avant-hier vendredi en session ordinaire par l’aile menée par Ali Laskri, a décidé. Un rendez-vous organique de toute première importance, quand on n’ignore pas le contexte dans lequel il intervient, avec la grave crise que connaît le doyen des partis de l’opposition puisque deux équipes se disputent la direction et, donc, l’héritage laissé par feu Hocine Aït-Ahmed.
Conséquence fâcheuse de cette bataille de légitimité, les services de la wilaya d’Alger n’ont pas donné de suite favorable pour la demande d’organisation de cette session au niveau de l’hôtel de Sidi-Fredj. Ce qui a contraint la direction du parti à tenir ce conclave organique au niveau du siège national du MDS.

Ceci dit, l’équipe menée par Laskri qui se considère la «plus légitime et la plus légale» se dit «déterminée à faire du 6e congrès national, un évènement politique majeur». Ce pourquoi, d’ailleurs, les membres du conseil national du parti ont mis l’accent sur «l’urgence de définir un plan d’action qui permettra d’organiser dans les délais ce congrès national démocratique et rassembleur», ce qui suppose, une «mobilisation des structures et des militants à tous les niveaux en veillant à l’implication de tous sans exception. Un congrès qui sera « inclusif et démocratique » avec la réintégration projetée d’anciens militants et cadres du parti, nombreux à avoir été, soit écartés, soit ayant pris leurs distances, et la «cristallisation de toutes les énergies de notre famille politique est en bonne voie».

Sur le plan politique, le conseil national du doyen des partis de l’opposition estime que le contexte politique national en cours est frappé du sceau du bouleversement, d’un environnement régional préoccupant sur le plan sécuritaire, avec des ingérences étrangères à peine déguisées pour s’opposer à tout changement dans notre pays qui menacerait leurs intérêts économiques et stratégiques».
Une conjoncture politique caractérisée par l’instabilité et l’incertitude face à laquelle il est recommandé aux instances du parti de «garder le cap politique qui a guidé son action depuis sa création».
C’est dans ce contexte que le conseil national du FFS a fixé des orientations stratégiques pour guider l’action du parti pour «faire aboutir son projet politique de construction d’une Algérie libre et démocratique au service des citoyens».

Exprimant son soutien et sa solidarité avec le peuple algérien, en encourageant la poursuite du soulèvement populaire jusqu’ à l’aboutissement de ses revendications et en continuant à éclairer l’opinion nationale sur les enjeux régionaux et internationaux de ce combat pour une Algérie libre et démocratique, le FFS met le doigt sur le fait que cette révolution pacifique fait face, sur le plan interne, à un «régime qui veut se maintenir contre la volonté populaire en rejetant toute véritable transition démocratique en s’obstinant à organiser un scrutin présidentiel».

Se référant à l’appel lancé par le parti pour faire adhérer les forces démocratiques et sociales autonomes, à l’initiative des forces de l’alternative démocratique qui a permis au terme d’une rencontre de concertation et de dialogue de conclure un pacte politique pour une véritable transition démocratique, le conseil national du FFS dit poursuivre une triple action ; encourager le dialogue pour engager une période de transition démocratique, susciter des adhésions au pacte de l’alternative démocratique en vue de son élargissement et s’atteler inlassablement à l’organisation d’une conférence nationale souveraine.

Ceci dit, le FFS considère que l’urgence aujourd’hui est la «libération immédiate et sans conditions de tous les détenus politiques et d’opinions notamment le commandant Si Lakhdar Bouregaâ. Aussi «la prise en charge des besoins fondamentaux sur les plans économique et social afin d’améliorer les conditions de vie et de travail de la population est une nécessité».

M. K.