L’Assemblée populaire nationale (APN) tiendra, demain, une séance plénière consacrée à l’élection de son nouveau président, selon un communiqué de la chambre basse du Parlement.
Le groupe parlementaire du parti FLN s’est réuni hier après-midi, à l’hémicycle de Zighoud Youcef, pour présenter et choisir son propre candidat. Selon plusieurs échos, les noms qui ont circulé dans les coulisses de l’Assemblée et repris en chœur par les membres du groupe parlementaire de l’ex-parti unique, il y a l’ex-président Saïd Bouhadja, le député Abdelhamid Si Afif, le député de la wilaya de Biskra, Mohamed Djelleb, ainsi que le SG du parti Mohamed Djemaï.
Dans ce lot d’ambitieux au poste de président de l’APN, une institution qui court tout de même le risque de dissolution, Saïd Bouhadja est animé par le désir de reprendre les commandes de la deuxième chambre du Parlement national. Après avoir été évincé de façon spectaculaire du trône de l’APN pour lui substituer Mouad Bouchareb, qui a connu le même sort que son prédécesseur, le cacique du P/FLN ne cache pas son ambition.
Hier, en effet, et en marge de la réunion du P/FLN, Bouhadja s’en est remis au SG du FLN, Mohamed Djemaï qu’il appelle à la rescousse pour le réhabiliter. «L’actuel SG du parti devra défendre la légitimité de Bouhadja pour revenir à son poste, qui a été volé par la bande», en affirmant que « le nom de Djemaï sera proposé pour présider l’APN mais cette démarche est illégale», avertit Bouhadja, estimant que le parti le réclame, lui, et non pas un autre nom sur la liste des prétendants évoquée.
Pour Bouhadja, le SG du parti «doit me défendre» car, estime-t-il, «je suis le seul qui dispose de ce droit ».
Sarah O.