En Europe, les violences faites aux femmes ne sont guère tolérées ni pas la société et encore moins par la loi. C’est la culture que les Algériens établis en France, généralement en situation irrégulière, n’ont pas encore digéré.
En effet, trois ans de prison dont deux ans ferme avec mandat de dépôt ont été prononcé contre un homme de 36 ans, poursuivi pour violences habituelles sur sa compagne et menaces de mort. Cela s’est passé à Montpellier suite à une plainte déposé au commissariat le 16 novembre dernier.
Selon le média français ayant relaté le fait divers, en l’occurrence Midi Libre, le mis en cause est un Algérien déjà poursuivi par la justice pour « vols en réunion, délits routiers et, surtout, des violences habituelles sur conjoint, en 2015, lui ayant valu quinze mois de prison avec mandat de dépôt ».
Violences et menaces contre une Montpelliéraine
La victime ayant déposé plainte le 16 novembre dernier avoue ne plus pouvoir supporter des « brimades, des insultes et des sévices en tout genre ». Selon la même source, la Montpelliéraine âgée d’une trentaine d’années a été frappé à plus de vingt-cinq reprises depuis le début de leur relation.
Pour appuyer ses dires, la victime à présenter plusieurs preuves notamment des textos et messages vocaux, prouvant outre les violences physiques qu’elle a subies, les menaces qui lui ont été proféré. En effet, le mis en cause, qui est marié et père d’enfants, a menacé sa victime de « diffuser ses photos dénudées à ses frères« .
Sans nier ses faits, il a fini par dire : « Je suis désolé, je regrette ce que j’ai fait. Elle me harcelait par téléphone. Tous les soirs, elle m’appelait jusqu’à 3 heures du matin et me provoquait. »
Son conseil a expliqué : « Elle n’a pas supporté d’apprendre qu’il était marié et qu’il avait des enfants. Alors elle a voulu le faire payer en le menaçant d’aller tout raconter à sa femme avec qui il est marié depuis 2006 ».
De ce fait, il a été condamné à trois ans de prison dont deux ans ferme avec mandat de dépôt. À cela s’ajoute, l’obligation de travail, de soins et d’indemnisation, ainsi qu’une interdiction d’entrer en contact avec la victime et de paraître à son domicile.