Il y a beaucoup à voir et à découvrir Du plateau Lalla Setti à El Aricha en passant par Beni Ad

Il y a beaucoup à voir et à découvrir Du plateau Lalla Setti à El Aricha en passant par Beni Ad

Sur la route qui mène au plateau Lalla Setti, ombragé à souhait, Tlemcen se dresse dans toute sa longueur. De nuit comme de jour, elle fait étalage de ses atours sur lesquels le regard se fixe à l’infini. Et en temps brumeux, la scène n’offre que du brouillard qui laisse deviner quelques points saillants au loin ou des lumières blafardes qui renseignent sur l’étendue de la cité berbère. Lalla Setti, bien fraîche même en temps de canicule, est le pied-à-terre des touristes, qu’ils soient locaux ou étrangers à la région. C’est là aussi qu’on vient admirer les atouts du parc national dans lequel est incrustée la réserve où le volatile a élu domicile aux côtés d’autres animaux que les enfants ont adoptés derrière leur enclos. Un fascicule est proposé aux visiteurs qui s’attardent dans ce lieu naturel de prédilection, une manière de les initier à la faune que ce parc renferme et met en avant en tant qu’espèce à préserver. Sur les hauteurs, il y a le parc d’attraction qui n’est jamais déserté. Toutes les enceintes réservées à divers jeux sont noires de monde, même qu’on attend son tour partout. Les enfants y trouvent là leur bonheur et même les parents qui sont souvent à cours de lieu de détente et de divertissement. Ici, aussi, on prend le temps de s’amuser, jusqu’à la tombée de la nuit. Et pendant les vacances et le mois de Ramadan, ces grands espaces joliment aménagés, propres et bien entretenus, sont les points culminants des déplacements de Tlemcéniens qui y passent leurs veillées. Une musique typique de la région, puisée dans le patrimoine andalou, attise cette attirance et signe ainsi le cachet culturel local. Pour ceux qui aiment à se hisser sur les cimes, il est un autre endroit où les familles ne manquent jamais de se rendre, ce sont les grottes de Beni Ad, dans lesquelles les passagers au village qui reste toujours debout fixent leur image pour l’éternité. Dans cette région de Tafesra, du côté des Beni Snous, le patrimoine est admirable de vestiges vers lesquels une longue route achemine les visiteurs en mal de curiosités qui n’hésitent pas à se rafraîchir aux abords des sources qui essaiment la contrée. De l’autre côté de Tlemcen, sur le chemin de la zone steppique, c’est l’immensité désertique. Quelques troupeaux puisent dans ce qui reste d’alfa dans ces grands espaces jadis touffus. Une expérience éolienne tente une immersion. Au loin, une à deux maisonnées, des tentes, essaiment ce parcours qui émerge de nulle part à quelques encablures de Sebdou. Une autre curiosité, la bande frontalière. Là où sont établies les douanes. De là, sont à peine distantes les maisons marocaines, de là aussi transitent le fuel à bord de dizaines de grosses cylindrées qui se suivent et se ressemblent dans leur course effrénée vers la contrebande.