Ils servent les intérêts de puissants lobbies qui n’ont comme seule arrière-pensée que de renvoyer une image ternie du pays sur tous les plans et n’ont pour unique prière que celle de souhaiter son effondrement.
On veut faire de l’Algérie un cadavre encerclé. Une pièce de théâtre où se produisent tellement d’acteurs, certains d’entre eux sont pourtant bien de chez nous.
Ils s’associent sans état d’âme à ce qui n’est ni plus ni moins qu’une campagne de désinformation qui présenterait l’économie nationale comme étant agonisante. Une démarche qui trouve ses fondements dans l’effondrement des cours de l’or noir qui a entraîné une baisse des revenus pétroliers qui ont par ricochet impacté la trésorerie du pays. Les réserves de changes ont certes baissé, mais demeurent d’un niveau fort appréciable, plus de 100 milliards de dollars. Un pare-feu que nous envient certains pays industrialisés et non des moindres (France, Espagne, Italie…) qui ont les deux pieds dans la crise et depuis belle lurette.
Les chiffres du chômage ont baissé dans une conjoncture difficile. Une performance qui est presque passée inaperçue et qui aurait dû être saluée comme il se doit. Les fossoyeurs de l’Algérie ont cru bon la passer sous silence démontrant ainsi leurs noirs desseins pour le pays. Par contre, dès que sont évoqués des chiffres de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, en particulier, qui ne jouent pas en faveur de l’Algérie, mais qui sont par contre loin d’être alarmistes pour qu’on lui prédise un enterrement de première classe, les couteaux des rémouleurs s’aiguisent. Prêts à dépecer un pays pourtant plus que jamais vivant, plus que jamais debout.
Puissance économique et militaire incontestée du continent l’Algérie s’adapte à cette nouvelle donne économique qu’elle a elle- même décidé d’épouser en optant pour un modèle de croissance qui lui permettra de s’affranchir de sa dépendance aux hydrocarbures. Des réformes saluées par les institutions de Bretton Woods (BM et FMI) ont été engagées en ce sens. Des signes qui indiquent que l’Algérie est loin d’être ce corps malade que l’on veut nous faire croire. Le pays est plein de vitalité autant que ses forces vives prêtes à prendre la relève. Il n’empêche que les semeurs du chaos s’apprêtent à exécuter la danse du scalp. 2018 est même annoncée comme celle de tous les dangers.
«L’Algérie sera appelée à vivre le vrai choc financier et économique en 2018, avec des réserves de changes qui se situeront à 60 milliards de dollars», a rapporté la presse. Avant cette prédiction sur laquelle le gotha de la scène politique national y compris des formations dont les leaders ont fait partie des anciens gouvernements sont tombés à bras raccourcis sur la gestion de l’Exécutif actuel, effaçant d’un revers de la main leur part de responsabilité quant à une hypothétique sortie de route, d’ordre qui porte préjudice à la nation alors qu’ils étaient aux affaires et participaient par conséquent aux décisions. De telles positions ne servent en fait que les intérêts de puissants lobbies qui n’ont comme seule arrière-pensée que de renvoyer une image ternie sur tous les plans de l’Algérie et n’ont d’unique prière que celle de voir le pays s’effondrer.
Toutes les opportunités sont saisies, même si elles ne concernent pas exclusivement l’Algérie. Et comme par hasard, c’est toujours le côté sombre de rapports la concernant qui est exploité. Les notes et les rapports de la Banque mondiale, du département d’Etat, de l’Agence internationale de l’énergie qui n’est autre que le bras armé des pays de l’Ocde servent de ferment pour ces campagnes de dénigrement. Un virus, un poison que certains, dans un esprit sadomasochiste dont ne viendrait à bout aucun divan de psychanalyste, aimeraient inoculer à l’économie du pays pour la voir se consumer à petit feu. Une situation dans laquelle le pouvoir marocain, qui a décidé de nous harceler, aimerait nous voir évoluer. Aidé en cela par des lobbies juifs qui ont élu domicile au royaume et qu’il prend malin plaisir à actionner dés que la diplomatie algérienne triomphe de manière éclatante (crise au Mali, conflit syrien, libyen…) ou qu’elle se trouve en travers de son chemin (Sahara occidental). N’en déplaise à toute cette armada de conspirateurs, l’Algérie est bel et bien debout et en ordre de bataille pour relever tous les défis qui l’attendent.