Ils ont détourné une jeune fille de 16 ans: Deux proxénètes écroués à Oran

Ils ont détourné une jeune fille de 16 ans: Deux proxénètes écroués à Oran

Le dossier de l’affaire de la petite Nihal Si Mohand ne sera pas clos de sitôt tant qu’elle n’est pas encore tirée au clair.

Le procureur près le tribunal d’Es Senia (Oran) vient de placer sous mandat de dépôt deux individus âgés de 24 et 25 ans. Les deux mis en cause sont accusés de détournement de mineure, une jeune fille âgée de moins de 16 ans. Dans cette affaire, les deux individus sont également poursuivis pour proxénétisme, incitation à la prostitution et la débauche et création de lieu de débauche. Les deux individus ont été arrêtés en flagrant délit d’exploitation de mineure dans la prostitution. Le délit a été effectif suite à une offensive policière opérée par des éléments de la sûreté de daïra d’Es Senia dans le quartier populaire de Kara. Lors de l’opération, la jeune fille a été retrouvée dans un état de santé critique, ayant avalé une quantité non moins importante de psychotropes. Une telle descente a été décidée et mise en oeuvre suite à la multiplication des réclamations formulées par des résidents dudit quartier signalant d’étranges mouvements de plusieurs personnes dans le taudis ayant été ciblé par les policiers. Ce n’est là qu’une simple et petite affaire liée aux moeurs, laquelle affaire demeure toutefois criminelle tant qu’elle porte le sceau de détournement de mineure. Elle sera débattue la semaine prochaine par le tribunal d’Es Senia devant juger les deux accusés. Toutefois, l’affaire de la petite Nihal Si Mohand continue à dominer les sujets des débats et des discussions de tous les Algériens, notamment à Oran.

L’émoi et la désolation sont de visu perceptibles sur tous les visages des Oranais qui attendent fermement la résolution d’une telle affaire qui a suscité l’indignation de millions d’Algériens. «L’affaire ne sera pas close de sitôt tant qu’elle n’est pas encore totalement tirée au clair», apprend-on auprès des sources de la Gendarmerie nationale. Autrement dit, les éléments de ce corps de sécurité ne seront pas de tout repos. Par où commencer? Une telle question ne trouve toujours pas de réponse étant donné que les investigations sont estampillées par la discrétion totale, le secret professionnel oblige. Aux dernières informations, des personnes auraient été auditionnées aussi bien dans la wilaya d’Oran que dans celle de Tizi Ouzou, très précisément dans la région des Ouacifs. Ces personnes seraient, selon le peu d’informations recoupées ça et là, proches de la famille de la victime. Mystérieuse et énigmatique est donc une telle affaire qui continue à défrayer la chronique qui a commencé en fin de mois passé jusqu’à la confirmation par le procureur près le tribunal des Ouacifs du décès de la petite Nihal Si Mohand. Selon des sources proches de la Gendarmerie nationale, les enquêteurs, à la fois très vigilants et méticuleux dans leurs investigations, n’écartent aucune piste susceptible d’aboutir à l’éclatement de la vérité tout en prenant en compte tous les éléments qu’ils détiennent jusque-là tout en ratissant long et large et exploitant le moindre détail et le moindre renseignement.

Des kidnappeurs arrêtés à Alger

Ils demandaient une rançon de 50 millions de centimes

Les services de la gendarmerie ont fait échec à un kidnapping assorti d’une demande de rançon à Alger. Alertés par le fils de la victime, qui habite dans la commune de Dély Ibrahim, les éléments de la gendarmerie ont pisté l’appel téléphonique des ravisseurs demandant une rançon de 50 millions de centimes contre la libération de leur victime. Trois heures après l’échange téléphonique, les gendarmes ont repéré le lieu exact de détention de la victime du rapt, à une quinzaine de kilomètres de Dély Ibrahim, dans la commune de Aïn El Benian. L’intervention des éléments de la gendarmerie a permis la libération de l’homme et l’arrestation de ses ravisseurs.