Ils ont fermé l’école sadaoui d’aït saïd à tizi ouzou : Les parents d’élèves courroucés

Ils ont fermé l’école sadaoui d’aït saïd à tizi ouzou : Les parents d’élèves courroucés

Selon leur représentant, l’école vit des difficultés à divers niveaux. C’est le cas, à titre d’exemple, de l’absence d’un enseignant de langue française depuis maintenant deux mois. Les difficultés que connaissent plusieurs établissements scolaires de tous les paliers à Tizi Ouzou persistent encore après deux mois de scolarité. Hier, c’était le tour de l’école primaire Sadaoui Mohand Ouali de connaître une journée perturbée.

Les parents d’élèves des villages Aït Saïd et Bouyisfen ont procédé à la fermeture de l’école pour alerter sur les multiples problèmes que vivent leurs enfants depuis plusieurs années. Selon leur représentant, l’école vit des difficultés à divers niveaux. C’est le cas, à titre d’exemple, de l’absence d’un enseignant de langue française depuis maintenant deux mois.

Les élèves effectuent donc pendant tout ce temps leur scolarité sans étudier le français pourtant obligatoire dans ce cycle. Parallèlement au manque d’enseignant de langue française, l’école fonctionne, selon le même orateur, avec un directeur intérimaire.

Ainsi donc, les parents ont tenu, par l’action d’hier, à appeler les responsables du secteur au niveau de la wilaya à affecter un enseignant, au moins, pour les élèves de 5e année qui doivent passer l’examen de passage au CEM à la fin de l’année. Ils demandent également l’affectation d’un directeur permanent qui puisse faire marcher les affaires de leur établissement.

Ce n’est pas uniquement à l’école Sadaoui Mohand Ouali de Bouzeguene que les problèmes empêchent les élèves de suivre leur cursus normalement. A Boudjima, les élèves du lycée vivent un calvaire depuis la rentrée. Après l’incendie qui a ravagé une grande partie de l’établissement dont le réfectoire qui a été entièrement endommagé, ces derniers font la navette entre plusieurs établissements pour se nourrir et suivre les cours.

La semaine passée, les enseignants et le personnel travaillant ont observé une grève de plusieurs jours pour alerter les autorités locales quant à ces difficultés.

Jusqu’à hier, les élèves de ce lycée devaient se déplacer sur une distance d’un kilomètre pour le repas de midi qui leur est servi au niveau d’un autre établissement. Pour les cours, un autre établissement est réservé à une partie des élèves qui doivent hélas se déplacer. Lors de leur arrêt de travail, les enseignants ont lancé un appel à la direction de l’éducation et aux élus locaux pour venir en aide aux élèves de terminale en particulier qui doivent passer l’examen du bac dans quelques mois. Et les conditions dans lesquelles les cours leur sont dispensés n’aident pas du tout à avoir de bons résultats.

Au lendemain de l’incendie, les autorités concernées ont promis d’offrir aux élèves les meilleures conditions pour une année scolaire normale. Enfin, il est à rappeler que les travaux de réalisation du nouveau lycée de Boudjima piétinent encore malgré les appels incessants des parents d’élèves, des enseignants.

Lors d’un conseil de wilaya consacré au volet, le wali a exhorté les entreprises à élever la cadence pour terminer les chantiers à la prochaine rentrée.