Très impliqués dans l’insurrection citoyenne en organisant plusieurs manifestations en France et dans d’autres pays, les Algériens de la diaspora veulent désormais se donner une structure pour formaliser leur aspiration à une Algérie libre et démocratique. Et ils lui ont d’ores et déjà trouvé un nom : l’Alliance des démocrates de la diaspora algérienne (ADDA) qui s’est déclarée “partie prenante” du Pacte de l’Alternative démocratique signé le 26 juin dernier.
“Nous, militants(es) algériens de la diaspora appelons à la constitution d’une Alliance des démocrates de la diaspora algérienne (ADDA). À travers notre regroupement, nous souhaitons que la diaspora prenne toute sa place dans le combat pour le départ du système et la construction d’une Algérie démocratique et plurielle”, ont expliqué les initiateurs du projet dans un communiqué. L’objectif de l’ADDA ? “Être un instrument politique de la diaspora pour contribuer à la concrétisation des aspirations démocratiques du peuple algérien à travers la mise en œuvre d’une réelle transition démocratique avec pouvoir constituant”, mais aussi mettre en œuvre “une stratégie autonome adaptée à l’immigration afin de mener, entre autres et au besoin, des actions de sensibilisation et d’intervention auprès des institutions et organismes internationaux”.
L’Alliance se veut inclusive et ouverte à tous les militants partageant les principes démocratiques. Lieu inclusif de toutes les tendances respectant les principes démocratiques, cette alliance est ouverte, sur la base de sa charte de fonctionnement, à celles et ceux qui veulent à quelque niveau que ce soit apporter leur contribution.