L’initiative a été enclenchée par le président du MOB, Akli Adrar, qui a révélé à Liberté que cette réunion est impérative.
Une réunion regroupera aujourd’hui, à l’hôtel l’Olympic de Dely Brahim, les présidents des clubs des Ligues 1 et 2 et ce, suite de l’initiative enclenchée par le président du MOB, Akli Adrar, qui a révélé à Liberté que cette réunion est impérative.
“On ne peut plus continuer à gérer les clubs de cette façon, c’est la raison pour laquelle j’ai appelé à une réunion d’urgence pour ce mercredi afin de débattre de la situation de nos clubs et surtout le cas de la CNRL devenue une chambre pour les problèmes des clubs. Il n’est pas normal que c’est la CNRL qui délivre les licences aux clubs, alors que cette prérogative est du ressort de la LFP. Aujourd’hui, on assiste impuissant à la mort des clubs, certains démarrent avec des milliards de centimes dans le compte, d’autres n’ont aucun sou pour payer les frais d’engagement notamment.
C’est intolérable. Il faut une justice équitable pour tous les clubs. Il y plus de 14 clubs qui n’ont pas pu régler la CNRL ; ils n’ont pas d’argent, pourquoi la FAF a-t-elle supprimé le plafonnement fixé à un milliard de centimes ? On veut revenir à cette décision pour que les clubs puissent fixer un échéancier de payement et régler le cas des litiges de la CNRL où des personnes font ce qu’elles veulent au sein de cette structure. Nos doléances n’ont pas été acceptées par le président de la FAF qui a zappé nos problèmes lors du dernier bureau fédéral de la FAF.
On réclame des mesures d’apaisement pour les clubs”, dénonce, à Liberté, Adrar qui menace de boycotter le championnat. “Si personne ne nous écoute, on va radicaliser nos propositions. Il ne reste plus qu’à boycotter le championnat et que chacun assume ses responsabilités. La coupe déborde, il ne reste plus rien, il faut un hirak pour le football. On est en danger, on refuse de payer les frais pour les autres. La FAF doit être aux côtés des clubs et non le contraire, d’où notre réunion de ce mercredi. On ne fera pas machine arrière”, conclut le membre de la LFP.
R. A.