Le Canada est l’une des destinations les plus prisées par les Algériens, notamment ceux à la recherche d’une nouvelle opportunité de travail et qui n’ont pas peur de goûter à une nouvelle vie conformément aux exigences canadiennes.
Selon les derniers chiffres annoncés par l’ambassadeur canadien en Algérie, révélés notamment en Avril dernier, ce sont environ 100000 Algériens qui ont choisi la voie de l’immigration pour s’installer au Canada. Une proportion non négligeable témoignant de la volonté de ses migrants de retrouver un nouveau mode de vie.
Des provinces canadiennes appellent à plus de contrôle sur l’immigration
Confronté à une pénurie de main-d’œuvre, le Canada multiplie les programmes pour séduire et attirer plus de migrants et pallier ce besoin. Cependant, comme cité précédemment par Algérie 360, Sean Frazer, le ministre de l’immigration canadien promet plus d’exigence dans la sélection des candidats de l’immigration. Notamment, au niveau du programme d’Entrée express, le dispositif le plus sollicité par les Algériens souhaitant s’installer au Canada.
Par ailleurs, la semaine dernière, quatre provinces canadiennes ont adressé une lettre à ce même ministre, réclamant plus de contrôle sur l’immigration. Il s’agit, notamment, du Saskatchewan, le Manitoba, l’Alberta et l’Ontario. En effet, ces dernières souhaitent, par le biais de cette lettre, disposer de flexibilité leur permettant une meilleure sélection des compétences qui répondent à leurs besoins. Mais aussi, à l’accueil d’un nombre plus important de compétences qualifiées issues de l’immigration.
L’Ontario vise un taux d’immigration plus élevé
Dans une déclaration accordée à CBC, le ministre du travail, de l’immigration et du développement des compétences de l’Ontario a fait savoir que sa province souhaite augmenter son allocation, et ce, concernant l’arrivée des migrants qualifiés. D’après le même ministre, cette province canadienne vise la sélection de 18 000 compétences qualifiées, pour l’année 2022/2023.
Il importe de le préciser, l’Ontario dispose à l’heure actuelle de 378000 postes d’emploi non pourvus, notamment pour les métiers spécialisés et le domaine médical. Un chiffre reflétant l’urgence de la situation à laquelle fait face cette province canadienne.