Durant l’année 2022, le Canada a fait beaucoup de progrès en terme d’immigration. En effet, suite à une crise de main d’œuvre accrue au niveau de ses structures, le gouvernement canadien a adopté de nombreux changements qui touchent, principalement, à son système d’immigration.
2022 s’annonce comme l’année record pour le Canada. Notamment en matière de rattrapage des retards causés par la crise pandémique. Le ministère de l’immigration, Sean Frazer, a fait savoir, le 19 décembre dernier, que les arriérés liés à la pandémie du Covid-19 ont baissé d’un demi-million en quatre mois seulement.
Le Canada accueille un nombre record de résidents permanents en 2022
L’an dernier, le Canada a accueilli 405 000 nouveaux résidents permanents. Par ailleurs, pour 2022, le pays compte battre un nouveau record en atteignant les 431 000 résidents permanents. Il s’agit du plus grand nombre de nouveaux arrivants dans l’histoire du pays, selon l’IRCC.
Selon les derniers chiffres qui datent de la fin novembre dernier, dévoilés hier par l’IRCC, le gouvernement canadien avait traité 4.8 millions de dossiers. Soit deux fois plus que le chiffre annoncé, pendant la même période de l’an dernier. Ce chiffre inclut près de 700 000 permis de travail et 670 000 demandes de permis d’études.
Par ailleurs, dans son dernier communiqué, l’IRCC a rappelé la modernisation de ses services et l’ajout d’un soutien pour les programmes de résidence permanente. Ainsi, le renouvèlement des cartes de résidence permanentes se fera dans des délais plus courts.
Palier la pénurie de main d’œuvre en tirant parti de l’immigration
Le dernier communiqué de l’IRCC rappelle également les mesures prises par le gouvernement canadien pour exploiter le potentiel des nouveaux arrivants temporaires et permanents. Et ce, afin de palier à la crise de main d’œuvre dans le pays.
Dans ce contexte, le Canada a prolongé les permis de travail pour les conjoints et les personnes à charge, qui sont en âge de travailler, des travailleurs temporaires. Le gouvernement canadien a également annuler, temporairement, la limite de 20 heures par semaines, pour les étudiants désireux de travailler hors campus.
Le gouvernement canadien a également pensé aux médecins, pour palier la crise de personnel dans le secteur médical. Pour s’y faire, il a annoncé l’exemption des exigences actuelles pour les médecins. Notamment, ceux qui travaillent selon le modèle « à l’acte ».