Avec le durcissement des différentes lois de l’immigration, de plus en plus de personnes font appel à des méthodes qualifiées d’irrégulières pour arriver à rejoindre un pays donné. En effet, comme de nombreux Algériens qui ont choisi la voie de l’immigration clandestine pour rejoindre l’Espagne, plusieurs autres étrangers ont fait de même pour voyager entre ce dernier et la France.
Dans ce même sillage, la police aux frontières de Toulouse en France a procédé au démantèlement d’un réseau présumé d’immigration clandestine. Ce réseau est soupçonné d’avoir permis à des étrangers en situation irrégulière de rejoindre Toulouse.
Un réseau algérien d’immigration clandestine démantèle à Toulouse
De nationalité algérienne, neuf personnes impliquées dans cette arrestation. Cette affaire remonte au mois de juillet 2021, au moment de l’arrestation d’un passeur par les éléments de la douane de Haute-Garonne. En effet, suite à l’enquête lancée, la douane a réussi à identifier un ressortissant algérien soupçonné d’organiser le passage de plusieurs sans papiers maghrébins.
Âgé d’une quarantaine d’année, cet Algérien réside à Lerida en Espagne. Grâce à plusieurs opérations de deux à six personnes, le quadragénaire a réussi à faire passer plus de 150 personnes. Et ce, entre le mois d’août 2021 et septembre 2022.
Par ailleurs, cette même enquête a également révélé le prix de chaque passage. Le quadragénaire algérien facturait ses passages entre 300 et 500 euros. Et ce, en fonction du nombre de personnes lors de chaque passage.
Une série d’interpellations en Haute-Garonne
Le plan de passage de ces sans papiers s’organise comme suit. Le quadragénaire supervise le travail de six individus, chargés du passage de ces personnes à Lerida en Espagne. Et ce, avant de rejoindre Toulouse par voie routière. Ces passagers seront par la suite déposés au niveau de la gare. À Toulouse, d’autres complices prendront le relais. Ils sont chargés de d’héberger, de nourrir et de collecter les gains derrières ses passages.
Il faut savoir que les opérations très organisées menées par ces personnes en perpétuels déplacements, ont beaucoup compliqué le travail de la police. Cependant, le 27 septembre dernier, le retour du quadragénaire algérien en France a permis d’engager une série d’interpellations.
Par ailleurs, cette opération a permis de mettre la main sur deux véhicules, 1800 euros en liquide, des smartphones. Ainsi que plusieurs documents espagnols. De leur côté, cinq personnes parmi les neuf Algériens ont été placés en détention provisoire. Deux autres, incarcérés pour des faits distincts, seront mis en examen, très prochainement. Un mandat d’arrêt sera établi pour les deux derniers, qui se trouvent à l’étranger.