,Le gouvernement français se prĂ©pare pour discuter sa nouvelle loi d’immigration. En effet, le ministre de l’IntĂ©rieur français a prĂ©cĂ©demment exposĂ© les principaux axes de son projet. Ce dernier, qui prĂ©voit une expulsion massive des dĂ©linquants Ă©trangers, propose Ă©galement la crĂ©ation d’un nouveau titre de sĂ©jour pour les travailleurs Ă©trangers qui se trouvent en situation irrĂ©gulière en France.
Par ailleurs, la crĂ©ation de ce nouveau titre de sĂ©jour qui concernent les mĂ©tiers en tension ne fait pas l’unanimitĂ© dans ce pays. Alors que certains accusent d’une rĂ©gularisation massive des Ă©trangers. D’autres appellent Ă une accĂ©lĂ©ration de la rĂ©gularisation des travailleurs en situation irrĂ©gulière dans le pays.
Travailleuses sans papiers en France : les syndicats dénoncent une double discrimination
Dans ce même sillage, une déclaration intersyndicale a dénoncé, le vendredi 16 décembre dernier, une double discrimination. En effet, les CGT, FO, CFDT, FSU, CFE-CGC, CFTC. Mais aussi Solidaires du département de la Seine-Saint-Denis estiment que la situation des femmes sans papiers en France, dont les Algériennes, est doublement fragile.
Selon ces syndicats, ces femmes vivent dans une précarité qui est due au fait que ses travailleuses étrangères se retrouvent souvent dans des secteurs économiques, dans lesquels le temps partiel imposé est légion. Ces syndicats estiment que le travail non déclaré de ces femmes rend impossible leur régularisation dans le cadre de la circulaire « Valls », rapporte le média français 20minutes.
Par ailleurs, ces syndicats appellent à accorder une attention particulière pour ces femmes sans papiers. Et ce, dans la mesure où elles éprouvent des difficultés à accéder à un certain nombre de critères qui permettent leur régularisation.
Dans ce contexte, Jean-Albert Guidou, de la CGT estime que ces travailleuses sont exploitĂ©es en toute impunitĂ©. Et rappelle le cas d’une femme de mĂ©nage sans papiers, recrutĂ©e par une entreprise. Et ce, pour nettoyer des villas dans le sud de la France. Cette travailleuse a Ă©tĂ© payĂ©e 800 euros par mois, n’a eu droit Ă aucun jour de repos. Au moment de dĂ©pĂ´t de son dossier de rĂ©gularisation, ce dernier a Ă©tĂ© refusĂ© et la femme s’est vue accorder une obligation de quitter le territoire français. Jean-Albert Guidou appellent Ă sauter le pouvoir de l’employeur. Mais aussi, Ă permettre aux travailleurs sans papiers de demander eux-mĂŞmes leur rĂ©gularisation sans l’accord de l’employeur.