Immigration francophone : le Canada atteint sa cible hors Québec

Immigration francophone : le Canada atteint sa cible hors Québec

Le ministre de l’immigration canadien, Sean Fraser, a précédemment annoncé, que pour la première fois, son pays atteint sa cible, en termes de l’immigration francophone, en dehors du Québec. En effet, un bon nombre d’étrangers choisissent de s’installer dans les petites villes pour retrouver la paix du quotidien.

En effet, le gouvernement fédéral a fait part de 16300 nouveaux immigrants, d’expression française, accueillis, en 2022, hors du Québec. Soit l’équivalent de 4.4 d’immigrant parlant le français hors du Québec. Une première pour le Canada, qui avait fixé cette cible en 2003.

Parmi ces derniers, cette famille algérienne, qui a décidé de quitter la capitale parisienne pour aller vivre au Canada. Notamment, à Moncton en septembre 2023. Cependant, depuis leur arrivée, sur le sol canadien, ces derniers ne cessent de faire face à des défis qui rendent leur installation difficile.

Immigration : une famille algérienne raconte les défis de son installation au Canada

Installée depuis une vingtaine d’année à Paris, la famille Seddiki a décidé d’aller vivre dans le Nouveau-Brunswick, notamment dans un endroit calme. Selon le témoignage du père de cette famille, Mourad, à radio canada, la gentillesse des gens, les grands espaces, les ont toujours séduits.

La famille Seddiki, originaire d’Algérie, fraichement installée au Canada

Néanmoins, entre logement, travail et santé, l’installation de cette famille algérienne au Canada ne s’est pas faite sans défis. En effet, ce père de famille a fait savoir que pour trouver un travail dans cette région, Mourad a décidé de renoncer à 15 ans d’expérience en tant qu’enseignant d’allemand, certifié au secondaire en France. Actuellement, il occupe le poste de conseiller en établissement et du Programme d’immigration au Canada atlantique (PICA).

La difficulté de décrocher n’est pas le seul obstacle rencontré par cette famille algérienne. En effet, la crise du logement au Canada a également touché cette famille, tant sur la disponibilité des logements que sur leurs prix. Mourad, raconte qu’il paye 1400 dollars de loyer pour héberger sa petite famille. Cela était un choc pour le père de famille qui avait l’habitude de payer 600 euros pour son logement à Paris.

Trouver un médecin de famille représente l’un des défis rencontrés par les nouveaux arrivants au Canada, y compris par cette famille algérienne. Notamment à cause de la pénurie du personnel dans le secteur de la santé dans ce pays. Malgré ces difficultés, la famille Séddiki prévoit de rester au Canada et de ne pas laisser ses rêves tomber à l’eau.


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