La pandémie du Covid-19 a fortement impacté l’économie mondiale. De nombreux pays peinent à retrouver leurs états d’avant, notamment en matière de recrutement et ressources humaines. En effet, cette pénurie de main-d’œuvre est le résultat principal de la stratégie zéro Covid adoptée par certains pays, comme l’Australie.
Dans ce pays, les derniers chiffres montrent une double augmentation du nombre de postes vacants. Soit un total de 480 000 emplois. Une situation qui a poussé plusieurs employeurs australiens à proposer des primes à l’embauche allant jusqu’à 5 000 dollars, et ce pour chaque nouvelle recrue.
L’Australie allège les conditions de l’immigration professionnelle
Confronté à des démissions massives pendant plus de deux ans, le secteur de l’hôtellerie et de la restauration est le plus impacté dans ce pays. En effet, même les augmentations de salaire n’ont pas pu faire quand chose pour pallier ce manque de personnel.
Conscientes de l’ampleur de cette pénurie, les autorités australiennes prévoient d’augmenter le quota de l’immigration qualifiée de 25%, et ce dès l’année prochaine. Cela dans le but d’accueillir plus de 200 000 travailleurs étrangers capables d’occuper les postes vacants dans les secteurs sensibles, comme celui de la santé.
Mais ce n’est pas tout, le gouvernement australien prévoit plus de facilitation, particulièrement en ce qui concerne la reconnaissance des diplômes obtenus en dehors de l’Australie. Pour rappel, les travailleurs étrangers, y compris les Algériens, sont actuellement tenus de reprendre la totalité de leurs études dès leur arrivée dans ce pays.
Un projet d’immigration professionnelle soutenu par les employeurs en Australie
En effet, les employeurs de ce pays soutiennent fortement ce nouveau projet lié à l’immigration professionnelle. Mais souhaitent davantage d’efforts de la part de leur gouvernement, notamment en ce qui concerne la formation et l’apprentissage des travailleurs étrangers.
Une proposition que compte présenter le trésorier de l’Australie, Jim Chalmers, au sommet de l’emploi, qui sera organisé au début du mois de septembre prochain, et ce, en présence de plusieurs syndicats, employeurs et partis politiques dans ce pays.