Avec la rentrée, le gouvernement français revoit plusieurs points liés à l’immigration. La question revient sur la table et le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin apporte quelques précisions.
Depuis quelque temps, le premier ministre intervient souvent quant au dossier de l’immigration clandestine en France. Il met en place diverses mesures dans le but de lutter contre celle-ci de façon plus « efficace ».
Cette fois-ci, il s’est entretenu avec les préfets ce lundi 29 août 2022 en visioconférence et le média français Le Figaro a rapporté les éléments essentiels relatifs au dossier de l’immigration clandestine.
En effet, le premier ministre a donné de nouvelles instructions plus strictes. Il a incité les différents préfets à être « plus fermes » vis-à-vis des immigrants clandestins.
Les personnes dotées d’un casier dans le viseur de Darmanin
Le premier ministre avait déjà envoyé une consigne écrite au début du mois d’août, mais il a tenu à revenir sur le sujet de l’immigration clandestine.
Lors de cette vidéoconférence, il a insisté sur un point. Selon lui, les dossiers des personnes issues de l’immigration clandestine ayant un casier judiciaire doivent être traités en priorité. En effet il affirme clairement : « Il faut qu’on éloigne en premier les étrangers qui ont un casier judiciaire».
Ce serait les personnes qui poserait le plus de problèmes, compte tenu de leur non respect de la loi française et des actes commis.
Selon la même source, Gérald Darmanin a affirmé vouloir « expulser les étrangers en situation irrégulière radicalisés ou auteurs de violences conjugales ».
Il revient sur ce point, en le soulignant. Il ajoute donc qu’il faut donner la priorité à certains dossiers, notamment à ceux d’individus « dangereux » dans le centre de rétention administrative ( NDLR ).
Le premier ministre est plus souple pour certains cas
Dans le cadre de cette nouvelle directive, Darmanin se doit donc d’être plus « souple » avec certaines personnes afin de donner la priorité aux dossiers jugés prioritaires.
En ce qui concerne ce point, il est totalement en adéquation avec ce qui a été proposé en premier lieu et demande en effet plus de souplesse dans certains cas. Il affirme que certaines personnes issues de l’immigration clandestine peuvent bénéficier d’un traitement moins ferme afin de mener à bien cette initiative.
Ce sera donc les « étrangers qui n’ont pas été condamnés ou eu des comportements contraires à la République » qui se retrouvent donc indirectement avantagés.