Selon l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex, le passage des migrants clandestins en territoire européen a connu une baisse significative pendant l’année 2020. Cette baisse s’explique entre autres par la crise sanitaire qui traverse le monde entier depuis plus d’une année maintenant, mais aussi par les décisions restrictives relatives à l’immigration clandestine qui sont de plus en plus appliquées par les états de l’union européenne.
En effet, et toujours selon la même source le nombre des migrants illégaux qui ont tenté de passer dans le territoire de l’union européenne « a chuté de 13 % l’année passée, à environ 124 000 », Frontex a également expliqué cette baisse en invoquant « l’impact des restrictions (liées au) Covid-19 mises en place par divers pays ».
L’Algérie 4ᵉ du classement
Selon le communiqué l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex, établie à Varsovie, les tentatives d’immigration illégale via la Méditerranée occidentale a diminué de 29 %, un chiffre qui est estimé donc à 17 000 passages illégaux.
Comme la Méditerranée occidentale, la méditerranée Orientale avait elle aussi connu une forte baisse, une baisse « de plus des trois quarts, pour s’établir à environ 20 000 », ce qui n’a pourtant pas empêché les Syriens d’être classés premiers immigrés illégaux au sein de l’union européenne.
Derrière les Syriens, on trouve les Marocains puis les Tunisiens, les Algériens n’arrivent donc qu’en 4ᵉ position parmi les 124 000 personnes ont rejoint l’UE illégalement en 2020.
Ces chiffres nous renvoient aux plusieurs vagues de Harragas algériens interceptés par les gardes cotes italiens et espagnols, mais aussi à ceux disparus, ne donnant aucun signe de vie après avoir quitté les cotes de pays.