Depuis son annonce début décembre en cours, la nouvelle révision du cahier des charges de l’importation automobile continu toujours de faire parler d’elle. Cette fois-ci, des informations relayées font état des appréhensions des partenaires locaux face à un éventuel retour des constructeurs sur le marché algérien.
En effet, selon plusieurs informations relayées à propos de ce qui va changer dans le nouveau cahier des charges prévu pour le début de l’année prochaine, les nouvelles exigences n’arrangeront guère les affaires des partenaires locaux, d’autant qu’elles devront permettre le retour des constructeurs sur le marché algérien via des filiales.
Les prémices de cette nouvelle donne semblent se confirmer après l’annonce de la fin de la collaboration entre le groupe Hasnaoui et Stellantis, le groupe automobile multinational fondé le 16 janvier 2021. Rappelons que ce partenariat était le résultat de la fusion du groupe PSA et de Fiat Chrysler Automobiles.
Hasnaoui : « Je n’infirme rien et je ne confirme rien »
Selon des informations relayées à ce sujet, le groupe Hasnaoui « aurait décliné l’offre de la multinationale concernant la représentation de la marque italienne Fiat Professionnal, branche du groupe Fiat regroupant toutes les productions de véhicules utilitaires légers ».
Or, le groupe ne s’est pas exprimé sur cette affaire et n’a voulu avancer aucune information. Contacté par le quotidien Liberté, le propriétaire de ce groupe n’a pas voulu livrer sa version des faits en affirmant « qu’il n’infirme rien et ne confirme rien ».
Pour sa part, l’ancien président de l’Association des concessionnaires automobiles multimarques (Acam), Youcef Nebbache affiche son pessimisme sur la date de la publication du nouveau cahier des charges. Selon lui, cette révision « va prendre du temps, jusqu’au mois de mars d’après le responsable des ressources humaines du ministère de l’Industrie ».
À ce propos, il avait affirmé la semaine dernière dans une déclaration au quotidien El Khabar que « la révision du cahier de charges pourrait s’étaler jusqu’à mars 2022 ». La publication du document sera suivie par l’étude et l’examen des dossiers déposés par les concessionnaires ».