L’importation de véhicules en Algérie est suspendue depuis 2017. Face à ce gel, les concessionnaires automobiles se retrouvent au pied du mur. Désespérés, ils s’adressent au Président de la République pour plaider leur cause.
Dans une lettre adressée au Président Abdelmadjid Tebboune et relayée par le média arabophone Echourouk Online ; le Groupement des concessionnaires automobiles (GCA) a demandé la reprise de leur activité. Et ce, en s’engageant à se lancer dans la construction automobile.
Le GCA a réclamé l’attribution des agréments aux concessionnaires remplissant les conditions nécessaires ; et ayant déposé des dossiers complets depuis plus d’un an. En retour, ils s’engagent à se lancer dans la construction automobile.
En effet, les concessionnaires automobiles proposent au Président Tebboune l’attribution des agréments ; en échange de leur engagement, avec des promesses écrites ; à se lancer dans la construction automobile. Dans un délai n’excédant pas les trois (3) ans.
Ainsi, les concessionnaires automobiles s’engagent à établir une industrie locale pour les voitures et les manutentions qui lui sont affiliées. D’après eux, cela est possible à travers une véritable transformation technologique ; dans un délai ne dépassant pas les trois (3) ans à compter de la date d’attribution des agréments.
Importation de véhicules en Algérie : cris d’alarme des concessionnaires automobiles
Dans sa lettre datant du 7 juillet ; le GCA a tiré la sonnette d’alarme quant à la situation actuelle des concessionnaires automobiles. Ayant le statut d’entreprises demandant l’agrément ; ils subissent d’importantes pertes financières à cause des différentes charges. Il s’agit notamment des frais de location et des salaires. Mais aussi des infrastructures qu’impose le cahier de charges de la tutelle.
Les concessionnaires automobiles ont aussi pointé du doigt la vente illégale de véhicules importés. À travers l’importation et la vente sur le marché parallèle. Notant que le marché noir n’offre aucune protection au consommateur ; et qu’il ouvre la porte à la spéculation.
Dans ce même sens ; ils ont aussi rajouté que la protection du consommateur est la partie la plus importante du cahier de charges imposé pour pratiquer cette activité. Garantissant les services d’après-vente ainsi que le réseau commercial.
Pour renforcer leurs arguments ; les concessionnaires automobiles ont mis le point sur les conséquences de l’absence de cette activité en Algérie. Particulièrement, la réduction du volume des échanges commerciaux internes d’un millier de milliards de dinars. Mais aussi ; les recettes fiscales et les postes d’emplois générés.