Les particuliers ne peuvent plus utiliser les banques algériennes pour payer le transport de leurs voitures importées. Désormais, seules les entreprises agréées ont accès aux réserves de change pour financer ces frais.
Cette décision, officialisée par une notification de la Banque Extérieure d’Algérie le 12 mars, impose aux importateurs individuels de trouver d’autres moyens de paiement en devises.
En effet, cette nouvelle restriction bancaire vise à réguler les importations et à encadrer l’utilisation des devises étrangères.
Coup dur pour les particuliers : les banques bloquent le paiement des frais de transport de voitures importées ! Quelles alternatives ?
Jusqu’à présent, les citoyens algériens pouvaient importer des voitures de l’étranger et régler les frais de transport via les banques locales en euros ou en dollars. Or, la nouvelle réglementation met un terme à cette possibilité.
Dorénavant, seuls les opérateurs économiques agréés peuvent financer ces opérations à travers les circuits bancaires officiels. Contraignant ainsi les particuliers à trouver d’autres moyens de paiement en devises.
🟢 À LIRE AUSSI : Importation de voitures de moins de 3 ans : ce qui va changer en 2025 (Gouvernement)
Suite à cette décision, les particuliers souhaitant importer une voiture n’ont désormais que deux solutions pour régler les frais de transport maritime :
- Passer par des entreprises d’importation agréées : ces sociétés prennent en charge l’achat et l’acheminement des véhicules en leur nom propre, ce qui leur permet d’accéder aux circuits bancaires autorisés.
- Effectuer un paiement direct en devises depuis l’étranger : cette alternative suppose de disposer d’un compte bancaire hors d’Algérie ou de s’appuyer sur des intermédiaires pour régler les frais sans passer par les banques locales.
Les raisons derrière cette décision : protéger les réserves en devises et contrôler le marché automobile en Algérie
Ces dernières années, plusieurs restrictions ont été imposées afin d’encadrer les importations. Notamment en ce qui concerne les facturations et les risques de surfacturation. Cette récente décision vise à renforcer le contrôle sur les importations et à limiter l’érosion des réserves en devises, tout en favorisant la production locale.
Toutefois, il est probable que cette décision entraîne une hausse des coûts d’importation pour les particuliers. Ces derniers seront contraints de supporter des frais supplémentaires en recourant à des intermédiaires ou en obtenant des devises par des voies parallèles. En conséquence, l’offre de véhicules importés risque de diminuer, ce qui va accentuer la pression sur les prix du marché.
🟢 À LIRE AUSSI : Moutons, spéculation, gaspillage…Tebboune tranche sur les grands défis de la consommation
En somme, avec ces nouvelles restrictions, les particuliers désirant importer des voitures devront faire face à des obstacles supplémentaires. Entre la fermeture des canaux bancaires et les démarches administratives complexes. L’importation de véhicules à titre individuel risque de devenir de plus en plus difficile.