Depuis l’annonce de la reprise prochaine de l’importation des véhicules neufs et des voitures d’occasion de moins de trois ans, une question en particulier obsède les Algériens : quels seront les prix de ces véhicules ? Est-ce que leur réintroduction permettra de réguler un marché de l’automobile en folie depuis cinq ans ?
Sur ce point, le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar, a déclaré mardi (18 septembre) que les prix des véhicules importés, bien qu’obéissant à la loi de l’offre et de la demande, seront « raisonnables ».
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De son côté, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a promis la fin du « bricolage » dans le secteur automobile. Il a en outre assuré que le gouvernement était sur le point d’achever la préparation d’un cahier des charges pour les concessionnaires qui protège, à la fois, l’économie nationale contre la fraude et le consommateur contre les arnaques.
Combien coûteront les voitures neuves importées par les concessionnaires (estimations) ?
En effet, les prix des véhicules importés et commercialisés par les concessionnaires seront, conformément aux déclarations du ministre Zeghdar, « raisonnables ». Un espoir que rend plausible la reprise de l’importation des voitures neuves et d’occasion et la relance de l’industrie automobile en Algérie par la signature de conventions cadres avec plusieurs constructeurs.
Quelques estimations du prix de départ pour chaque catégorie de véhicule :
– Les minicitadines (Citroën C1, Kia Picanto, Renault Twingo…) : à partir de 130 millions de centimes.
– Les citadines polyvalentes (Citroën C3, Peugeot 208, Renault Clio, Dacia Sandero…) : à partir de 150 millions de centimes.
– Les miniutilitaires (Renault Kangoo, Citroën Berlingo, Peugeot Partner…) : à partir de 220 millions de centimes.
– Les Pick-up (Toyota Hilux, Ford Ranger, Isuzu D-Max, Volkswagen Amarok…) : à partir de 290 millions de centimes.
En ce qui concerne la garantie, la même source affirme que les concessionnaires comptent proposer aux acquéreurs de voitures neuves des contrats de 5 ans ou de 120 mille kilomètres. De plus, les concessionnaires s’engagent à garantir au consommateur algérien un service après-vente de qualité. Également, ils promettent de créer des milliers de postes d’emploi, de former un personnel qualifié et d’assurer la disponibilité de pièces de rechange d’origine.
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Enfin, l’expert en automobile Mourad Sadi conseille aux personnes qui projettent d’acheter un nouveau véhicule, de le faire auprès des concessionnaires agréés et d’éviter le marché de l’occasion. Car, selon lui, les voitures usagées connaissent parfois des fraudes sur le compteur et ne bénéficient d’aucune garantie. En outre, l’importation de voitures de moins de trois ans exige de payer les frais de transport, les taxes de dédouanement et d’acheter la devise sur le marché parallèle au prix fort.