Le Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce dimanche 2 octobre, une réunion du Conseil des ministres consacrée au projet de loi de finances 2023, au texte de loi relatif à la répression de l’infraction à la législation et à la réglementation des changes, et à des exposés relatifs à plusieurs secteurs, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République.
Après avoir entendu la présentation du Premier ministre, Aïmen Benabderrahmane, concernant l’activité du Gouvernement au cours des deux dernières semaines, le Président Tebboune a donné ses instructions et ses directives à propos des différents secteurs à l’ordre du jour. À savoir les secteurs des Finances, de la Justice, de l’Enseignement supérieur, de l’Agriculture, des Transports et des Travaux publics.
Par rapport au secteur de l’agriculture, le Président de la République a d’abord donné des directives autorisant l’importation de matériel agricole, tous types confondus, ainsi que ses pièces détachées, et ce, au profit des particuliers et des sociétés.
Ensuite, le Chef de l’État a instruit l’importation de tracteurs agricoles, de moins de cinq (5) ans, jusqu’à ce qu’un équilibre soit atteint entre les tracteurs fabriqués localement et ceux importés.
Conseil des ministres : quelles autres décisions pour le secteur de l’agriculture ?
En outre, le Président Tebboune a insisté sur la nécessité de faire passer l’agriculture d’un caractère social à un caractère scientifique. Suivant une vision moderne, qui comprend la formation et la qualification de la ressource humaine.
Par ailleurs, et afin d’accélérer le processus de construction des entrepôts abritant les récoltes agricoles, le Chef de l’État a donné des directives concernant l’adoption de nouvelles techniques de construction, particulièrement au niveau des wilayas dont la production est abondante.
Au cours de ce Conseil des ministres, le Président de la République a insisté sur le durcissement du contrôle de forage non planifié de puits qui expose les eaux souterraines potables au danger de la salinité, et ce, en marge des changements climatiques actuels et du stress hydrique.
Le dernier point abordé par rapport au secteur de l’agriculture concerne le changement du mode traditionnel de la gestion agricole et la création de nouvelles filières dans toutes les wilayas, à l’instar de celles déjà existantes au niveau national.
Enfin, il est question d’encourager la création de startups et de microentreprises pour ce qui est des huileries, même si ces dernières répondent uniquement aux besoins du marché local.