Le premier responsable du secteur du commerce en Algérie Kamel Rezig, annonce des changements relatifs au dossier de l’importation de certains produits.
Lors d’une plénière consacrée aux questions orales, hier jeudi, au Conseil de la Nation ; le ministre du Commerce annonce la mise à jour de la liste des produits importés, soumis au Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS).
Selon Kamel Rezig, la nouvelle liste des produits soumis au DAPS va inclure prochainement 2.608 produits, au lieu des 992 produits actuels. « Des procédures non douanières sont en cours d’élaboration pour protéger le produit national », a-t-il souligné.
« La liste des produits soumis au DAPS a été modifiée et revue. Ainsi la liste comprend désormais 2.608 produits ou ce qu’on appelle clause tarifaire douanière au lieu de 992 clauses (…) Cette liste concernait les biens et marchandises importés de pays qui n’ont pas de convention commerciale préférentielle avec l’Algérie », explique-t-il.
« En plus de 141 clauses tarifaires douanières concernant des biens ou marchandises importés de pays avec lesquels l’Algérie a des conventions commerciales préférentielles dont l’Union européenne (UE), la Zone de libre-échange arabe et la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) », ajoute Rezig.
Rezig veut protéger les produits « made in Algeria »
Le Ministre du Commerce, a également expliqué que cette mesure vise à protéger et faire la promotion des produits algériens, mais aussi à la relance de l’industrie nationale.
« Une initiative a été lancée par le ministère visant, la création d’un fichier national comportant tous les produits en vue de les faire connaître auprès des opérateurs économiques dont les exportateurs et les importateurs, d’une part, et d’œuvrer à la mise en place des mécanismes nécessaires pour les protéger de la concurrence étrangère d’une autre », fait savoir Rezig.
« Le fichier, qui compte 11.000 opérateurs économiques et près de 400.000 produits, est accessible sur le portail électronique consacré à cet effet et mis à la disposition de la diplomatie économique de l’Algérie, dans l’objectif de faire connaître le produit national, sa qualité et sa concurrence au niveau des marchés extérieurs », ajoute-t-il.