par R. N.
Par catégories de produits, la facture des importations des céréales, semoules et farines a grimpé à 2,844 MUSD contre 2,552 MUSD (+11,46%) entre les deux périodes de comparaison. Les importations des tourteaux et résidus de l’extraction de soja se sont chiffrées à 587,4 millions USD contre 386,95 millions USD (+51,8%) alors que la facture du lait et produits laitiers a atteint 1,287 MUSD contre 1,312 MUSD (-1,93%). Dans la catégorie sucres et sucreries, le montant des importations était de 771,04 millions USD contre 958,4 millions USD (-19,55%). La facture des légumes secs a également reculé à 300,7 millions USD contre 376,21 millions USD (-20,07%). Une baisse a été également constatée pour les importations du café et thé dont le montant a atteint 342,54 millions USD contre 396 millions USD (-13,5%). Les importations des viandes ont aussi reculé à 168,53 millions USD contre 181,52 millions USD (-7,16%).
Pour le reste du groupe des produits alimentaires, le montant des importations a atteint 1,54 MUSD de janvier à fin novembre 2018, contre 1,60 MUSD à la même période de 2017. Concernant les huiles destinées à l’industrie alimentaire (classées dans le groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), la facture a totalisé 912,63 millions USD contre 813,28 millions USD (+12,22%).
Quant à la facture d’importation des médicaments (groupe des biens de consommation non alimentaires), elle s’est établie à 1,942 MUSD, contre 1,723 MUSD (+12,7%).
De nouveaux mécanismes d’encadrement des importations de marchandises, dont des produits alimentaires, avaient été mis en place dès le début de l’année dans le but de réduire le déficit commercial et de promouvoir la production nationale. Il avait ainsi été décidé de la suspension provisoire d’importation de plus de 800 produits et l’instauration de mesures à caractère tarifaire prévues par les dispositions de la loi de finances pour 2018, et ce à travers l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30% et le relèvement des droits de douane pour des produits alimentaires. En outre, la loi de finances complémentaire 2018 a institué un Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS), non encore appliqué, pour les opérations d’importation de biens, fixé entre 30% et 200%, et qui sera perçu en plus des droits de douane.