Le dossier de l’importation des voitures fait beaucoup parler, depuis des mois le gouvernement annonce que ce dossier sera réglé, et cette décision prise par la gouvernement aujourd’hui de permettre aux citoyens de pouvoir importer des véhicules de moins de 3 ans, va en ravir beaucoup.
En effet, selon le communiqué rendu public par la présidence de la république, lors du conseil des ministres exceptionnel présidé par le président de la république, Abdelmadjid Tebboune ce dimanche 9 octobre, des décisions concernant l’importation des véhicules de moins de 3 ans ont été annoncées.
« Ouvrir la voie aux citoyens pour importer des voitures, de moins de trois ans, avec leurs capacités financières et leurs propres besoins, et non à des fins commerciales. » Peut-on lire sur le communiqué.
En outre, il sera permis aux constructeurs étrangers d’importer des voitures pour les revendre en Algérie parallèlement au suivi intensif et de terrain du processus d’implantation d’une véritable industrie automobile, en Algérie dans les meilleurs délais.
Enfin, le cahier des charges des concessionnaires automobiles sera déposé, lors du prochain conseil des ministres, pour qu’il soit réglé, avant la fin de l’année en cours.
Un responsable au ministère de l’Industrie évoque le dossier du montage automobile en Algérie
Le directeur général du développement et de la compétitivité au ministère de l’industrie, Abdelaziz Guend, a révélé de nouveaux détails sur le dossier de l’industrie automobile en Algérie. En effet, il a confirmé l’existence de négociations avancées avec plusieurs constructeurs selon de nouvelles règles afin de lancer des investissements dans un proche avenir.
Abdelaziz Guend a déclaré que l’Algérie est en négociation avec plusieurs constructeurs automobiles internationaux et de plusieurs nationalités et continents, et l’objectif de l’Etat algérien est de mettre en place une véritable industrie automobile.
Selon le directeur général du développement et de la compétitivité au ministère de l’industrie, les négociations sont pour les grandes marques et en réponse à la nature du consommateur algérien, que ce soit en possédant une voiture de luxe ou une voiture qui répond à ses besoins, c’est-à-dire selon le pouvoir d’achat des citoyens.
Pour conclure Guend a ajouté que le gouvernement souhaite que l’Algérie ne soit pas considérée uniquement comme un marché, mais comme un partenaire qui peut les aider, les soutenir et les accompagner pour conquérir le marché africain. En précisant aussi que tous les fabricants qui ont un désir d’investir en Algérie en tant que partenaire industriel sont les bienvenus, surtout à la lumière de la nouvelle loi sur les investissements qui leur offre de multiples privilèges.