Industrie automobile : prêts « Halal » pour cette catégorie de véhicule

Industrie automobile : prêts « Halal » pour cette catégorie de véhicule

Le dossier automobile en Algérie est au cœur de tous les débats, et ce depuis le mois d’octobre passé, ou le Président de la République a donné un grand coup de fouet, en annonçant le feu vert pour l’importation des véhicules de moins de 3 ans. Quelques jours plus tard, le ministère de l’Industrie annonce à son tour la signature d’un accord avec la marque italienne Fiat, pour l’ouverture d’une usine de montage automobile à Oran.

A partir de cela, les bonnes nouvelles se sont enchainées, après des années de gel, le secteur automobile connaît des rebondissements qui font le bonheur du consommateur algérien.

Une autre bonne nouvelle a été annoncée par le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar. En effet, aujourd’hui, le lundi 19 décembre Zeghdar, a révélé le lancement de prêts « halal » pour l’acquisition de voitures.

Le ministre de l’Industrie a également précisé, que ces prêts « Halal » seront accordés pour l’achat  des voitures fabriquées en Algérie et non importées.

Les prix des véhicules vont-ils baisser ?

Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a confirmé que les prix des voitures vont baisser sur le marché algérien avec le démarrage de la fabrication et de l’importation de véhicules. Ce qui conduira à une offre abondante, notamment par une maîtrise des coûts et des marges bénéficiaires.

Zeghdar évoque les raisons en affirmant que plusieurs facteurs, dont l’augmentation significative des prix des véhicules au cours des dernières années. Mais aussi le manque d’offre sur le marché, qui a entraîné un manque d’offre par rapport à la demande, en plus de la spéculation. En affirmant aussi que le retour de l’approvisionnement sur le marché grâce à l’importation et à la fabrication locale, les prix allaient certainement baisser.

Automobile : l’Algérie écarte les intermédiaires

Intervenant le lundi 12 décembre 2022, devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar l’Algérie « ne veut pas d’intermédiaires », affirmant aussi que le gouvernement veut traiter directement avec les maisons-mères des marques automobiles.

Ce dernier a aussi expliqué que « pour traiter le problème de la pénurie des véhicules qui dure depuis près de trois ans à cause de l’arrêt de l’activité de montage, il a été décidé d’autoriser l’importation des voitures neuves à travers un décret exécutif. » En ajoutant « Aujourd’hui, nous constatons une activité et des demandes au niveau de la plateforme numérique, mais on ne veut pas d’intermédiaires. Nous discutons directement avec les sociétés-mères, ce sont elles qui vont déléguer pour que ce que vous avons vécu par le passé ne se répète pas ».