Industrie automobile : un responsable au ministère révèle des détails

Industrie automobile : un responsable au ministère révèle des détails

Le directeur général du développement et de la compétitivité au ministère de l’industrie, Abdelaziz Guend, a révélé de nouveaux détails sur le dossier de l’industrie automobile en Algérie, où il a confirmé l’existence de négociations avancées avec plusieurs constructeurs selon de nouvelles règles afin lancer des investissements dans un proche avenir.

Ce dernier qui était l’invité de l’émission l’invité de la matinale sur les ondes de la Radio Chaine 1, ce dimanche 9 octobre, a déclaré que l’Algérie est en négociation avec plusieurs constructeurs automobiles internationaux et de plusieurs nationalités et continents, et l’objectif de l’Etat algérien est de mettre en place une véritable industrie automobile.

Selon le directeur général du développement et de la compétitivité au ministère de l’industrie, les négociations sont pour les grandes marques et en réponse à la nature du consommateur algérien, que ce soit en possédant une voiture de luxe ou une voiture qui répond à ses besoins, c’est-à-dire selon le pouvoir d’achat des citoyens.

Guend a ajouté que « Lorsque nous avons parlé avec les fabricants, nous avons dit que nous ne voulions pas que vous voyiez l’Algérie uniquement comme un marché, mais comme un partenaire qui peut vous aider, vous soutenir et vous accompagner pour conquérir le marché africain… Tous les fabricants qui ont un désir d’investir en Algérie en tant que partenaire industriel sont les bienvenus, surtout à la lumière de la nouvelle loi sur les investissements qui leur donne plusieurs privilèges. »

Guend optimiste pour 2023 concernant le dossier du montage automobile

Concernant la date, le responsable au ministère de l’Industrie a précisé qu’il y a eu une feuille de route tracée à la fin de 2021, afin que le secteur industriel contribue à hauteur de 15 % au produit intérieur brut, et que l’Etat espère lancer des investissements dans le secteur automobile dans un avenir proche.

Pour conclure, Abdelaziz Guend a ajouté que l’investissement existe déjà en Algérie et il y a des usines et des entreprises qui reprendront le travail après que la justice se soit prononcée dans leurs dossiers. En rassurant ainsi que tous les indicateurs sont optimistes et 2023 sera une année pour récolter les fruits des efforts de 2022 dans le domaine industriel.

Le premier ministre revient sur le dossier du montage automobile devant l’APN

Le Premier ministre Aimene Benaderrahmane, avait affirmé devant le Parlement, ce jeudi 6 octobre, que la tendance u montage automobile « repose principalement sur l’encouragement des constructeurs automobiles internationaux à investir dans notre pays grâce à de nouveaux avantages stimulants inscrits dans la nouvelle loi sur l’investissement », qui « attirerait les plus grandes marques internationales » dans le domaine automobile.

En ajoutant, qu’en contre partie des parties dont pourront bénéficier les industriels étrangers, le gouvernement veillera à une « augmentation tangible » du taux d’intégration locale dans les voitures fabriquées en Algérie comme condition préalable pour les constructeurs étrangers, comme ils devront travailler à impliquer la manutention locale dans le processus de fabrication en intégrant les véhicules et les pièces produites.

A cet égard, le Premier ministre a déclaré que « des négociations très avancées ont été menées avec des constructeurs automobiles internationaux qui ont manifesté une volonté urgente d’investir dans notre pays, de construire une véritable industrie automobile qui profitera à toutes les parties », compte tenu de l’importance du marché national d’une part et ce qu’il est censé créer d’autre part, des emplois.

Il a déclaré : « Les négociations sont très avancées et nous les terminerons ce mois-ci », ajoutant : « Cette fois, nous sommes sur la bonne voie ».

Pour conclure, Benaderrahmane a évoqué des mesures qui doivent être prises en terme de confidentialité du dossier et des procédures. En précisant : « Il y a plusieurs concessionnaires internationaux qui veulent venir sur le marché algérien, mais chacun selon ses conditions, et notre seule et unique condition est de permettre à l’industrie automobile en Algérie, avec tous ses fondements, toutes ses conditions et tous ses intrants, de pouvoir mettre en place cette manutention industrielle que certains n’étaient pas en mesure de faire auparavant. »