Le ministre délégué chargé de l’industrie pharmaceutique Lotfi Benbahmed a affirmé aujourd’hui que l’Algérie ambitionne de couvrir 70 % de ses besoins en médicaments à partir de la production locale.
En effet, lors de son passage sur les ondes de la Radio Algérienne » Chaine 3 » à l’émission l’Invité de la rédaction, Lotfi Benbahmed, a précisé qu’actuellement l’Algérie couvre actuellement 52% de ses besoins de médicaments. L’industrie pharmaceutique sera « encadrée et encouragée » par le gouvernement, pour que cela devienne un segment créateur de richesse pour l’économie nationale, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, et afin d’aider les producteurs à faire face aux problèmes qu’ils rencontrent au quotidien, Benbahmed a révélé que son secteur envisage la mise en place urgente d’un cadre règlementaire qui correspond, soulignant toutefois que celui qui existe n’incite pas à l’investissement productif, au contraire il le ralentissait. La preuve, « il y a une stagnation dans la production nationale depuis 2017 » ajoute-t-il.
En revanche le ministre a affirmé que ce problème de stagnation ne réside pas dans la maitrise technologique, mais dans les démarches administratives, précisant que : » « Actuellement 29 unités de production sont bloquées par des décisions administratives ; par un retard d’enregistrement ou un retard dans l’analyse des prix au comité économique ».
Pour conclure, Lotfi Benbahmed a annoncé la mise en place d’une matrice qui permettra de prendre en charge tout ce retard. « Il ne s’agit pas de faire comme d’habitude. Nous allons mettre en place les moyens et une nouvelle approche pour pouvoir rattraper tout ce retard. Ces 29 unités bloquées pourront, de ce fait, rentrer en production dès cette année ».
Rédaction d’Algérie360