La valse des entraineurs a commencé plus tôt que prévu en Algérie. Pas moins de dix coachs ont quitté leur club, entre démission et limogeage. Tout ça après pas moins d’un mois de l’entame de la nouvelle saison, dans une première de l’histoire du championnat national.
Le championnat national de Ligue 1 Mobilis version 2023/2024 a commencé le 15 septembre dernier. La plupart des clubs ont joué quatre journées, en attendant la mise à jour du calendrier après le déroulement des matchs retards du CRB et de l’USMA.
Quatre journées nous ont suffi pour assister à des scandales, entre autres l’arbitrage vicieux dans quelques matchs. Mais le fait marquant, c’est évidemment la valse des entraineurs. En effet, dix coaches ont quitté leur club après pas moins d’un mois de l’entame de la nouvelle saison, entre limogeage et démission. Une première depuis la création du championnat national en 1962.
Des entraineurs qui partent avant le début de la saison, ça ne passe qu’en Algérie
Le plus grave dans tout ça, c’est qu’il y a des entraineurs qui ont jeté l’éponge avant l’entame du championnat. Il s’agit d’Abdelkader Amrani (ESS), qui a refusé de se conformer au règlement intérieur imposé par le club, et Moez Bououkaz (MCO), suite à un désaccord avec les responsables du club oranais.
Après le déroulement de la première journée, Aziz Abbes (NC Magra) a démissionné. La raison ? C’est pour ne pas avoir bénéficié d’une licence pour s’assoir sur le banc. Bloqué par son prédécesseur, qui n’a pas encore résilié son contrat à l’amiable, il a fini par rendre le tablier. Idem pour Nadir Leknaoui (PAC), sous le prétexte d’un problème familial.
Lors de la troisième journée, trois entraineurs ont été limogés pour mauvais résultats. Il s’agit de Youcef Bouzidi (JSK), Lyamine Boughrara (CSC) et Abdenour Hamici (MC El-Bayadh).
La quatrième journée a été marquée par la démission d’Abdelhak Benchikha (USMA) et Abdelkader Yaiche (ASO Chlef). Sven Vandenbroeck (CRB), quant à lui, a été limogé. Mais le cas du technicien belge est un peu particulier. Selon des indiscrétions, la direction du club a décidé de se séparer de lui en raison du cas M’bolhi, qui a refusé de rester sur le banc, ce qui risque de créer un malaise dans le vestiaire bélouizdadi.
Une valse d’entraineurs sans précédent, faut-il le dire. Reste à savoir si le nouveau président de la FAF, Walid Sadi, va intervenir, en imposant de nouvelles lois, afin mettre fin à cette mascarade qui risque de mener le football algérien droit vers la dérive.