A l’affiche jusqu’au 1er décembre, le film de Ron Howard est projeté tous les jours à 16h30, à raison de 600 DA l’entrée.
Dans Inferno, le célèbre expert en symbologie suit la piste d’indices liés au grand Dante lui-même. Tout part du célèbre tableau L’enfer de Dante dans lequel notre expert va tenter de re-trouver des indices afin de découvrir où a été caché un poison destiné à semer la peste dans le monde.
Seul hic, Robert Langdon alias Tom Hanks se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks, alias Felicity Jones pour retrouver la mémoire. Celle-ci revient par bribes, mais vite.
Un peu trop vite. Et toutes ses connaissances surgissent comme par miracle. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’enfer…un road movie où l’ on apprend beaucoup de choses.
Ce film se noue comme un jeu de piste avec plein d’informations historiques, à la clé et c’est très bien.
Seul bémol, le scénario cousu d’un fil blanc et même si le suspect est au rendez-vous, on déplorera la trop grande facilité avec laquelle les séquences s’enchaînent trop rapidement et l’invraisemblabilité de certaines situations.
L’on y arrive. Omar Sy dans le rôle du méchant n’est pas très crédible. Tom Hanks est fidèle à son talent et remplit bien sa mission. Si la comédie traîne la patte par instants, on passe toutefois de bons moments, et on amène quelquefois de bonnes réflexions sur l’enfer ici-bas, sans compter que les questionnements d’ordre écologique et philosophique que pose ce film sont bien d’actualité et nous poussent réellement à repenser notre existence sur Terre, mais sans tomber dans l’esprit niais et fou tout de même de cette solution d’extinction de l’humanité, de souffrance et de renaissance.
Cependant, toutes ces interrogations sont bien rendues dans ce long métrage de divertissement. Ce qu’il est avant tout. On est loin des films Willow ou de Cocoon, encore moins, mais on s’approche un peu de Da vinci code et peut-être de Anges et démons, tous réalisés par Ron Howard.
Pour info, si Inferno est la troisième aventure de Robert Langdon sur grand écran, le film est adapté de sa quatrième aventure littéraire, les producteurs ayant privilégié celle-ci avant de s’attaquer à la précédente, The Lost Symbol. Nous n’avons pas lu ses livres et c’est tant mieux pour nous. Cela laissera la place libre à notre ima-gination non-interfèrence par les longs passages descriptifs qui souvent caractérisent ce genre d’histoire. Si l’on voyage dans le temps, Inferno nous emmène aussi en Italie et en Turquie.
Les paysages filmés, notamment les grands plans panoramiques dans les musées ou à l’extérieur des villes ou encore dans la célèbre mosquée en Turquie, sont à vous couper le souffle. Vous passerez un bon moment à les voir, en tout cas. ça tombe bien, il est encore à l’affiche à la salle Ibn Khaldoun jusqu’au 1er décembre, tous les jours à 16h30, à raison de 600 DA l’entrée.