Informatisation de plus de 300 cliniques publiques de proximité en 2016 (responsable)

Informatisation de plus de 300 cliniques publiques de proximité en 2016 (responsable)

Le directeur des systèmes d’information et d’informatisation du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Ali Bouali, a annoncé l’entame de la numérisation des dossiers des malades et l’informatisation de 300 cliniques de proximité publiques durant 2016.

M. Bouali a déclaré à l’APS, que sur 1 600 cliniques de proximité à travers l’ensemble du territoire national, le ministère a retenu dans une première étape, deux cliniques de chaque établissement sanitaire public, soit plus de 300 pour entamer l’informatisation des dossiers des malades.

Il a précisé que cette opération qui s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du service public et touche les cliniques de proximité, les établissements hospitaliers puis les centres hospitalo-universitaires car considérée comme ‘‘relativement compliquée en terme de gestion’‘, visait la numérisation du dossier de chaque malade et la facilitation et le partage des informations le concernant entre tous les intervenants du domaine.

M. Bouali a souligné en outre, que le ministère de la Santé accordait un intérêt particulier à la relance de l’informatisation des établissements sanitaires à travers la mobilisation de tous les moyens matériels (équipements) et humains et la mise au point d’un programme de formation pour accompagner la concrétisation de cette opération qu’il a qualifiée d’‘‘extrêmement importante’‘ pour la modernisation du système.

Il a évoqué également l’établissement d’une liste des cliniques de garde à travers le territoire national sur le site du ministère de la Santé afin de faciliter au citoyen l’accès aux informations sur ces cliniques et s’y rendre en cas de nécessité.

Samedi dernier, lors d’une rencontre avec les directeurs de la santé et responsables des hôpitaux, le ministre de la Santé avait déploré le retard accusé en matière d’informatisation des systèmes en dépit des moyens mis à disposition par l’Etat et considérée comme importante pour le suivi du dossier du malade et pour la facilitation de la gestion, de l’organisation et de la prise de décision.