Il y’a de cela 21 ans, Alger avait vécu un des pires moments de son histoire, le 10 novembre 2001 des inondations ont envahi la capitale, faisant plusieurs centaines de victimes, le spectre de ce sinistre hante toujours les Algérois.
En effet, ces inondations ont coûté la vie à des centaines de personnes qui se sont noyées en seulement 2 heures de pluie sans précédent en Algérie. Bien que 21 années se soient écoulées depuis cette catastrophe, ses images sont toujours gravées dans l’esprit des habitants de la capitale. Notamment les habitants du quartier de Bab El Oued, qui ont subi les pertes humaines et matérielles les plus lourdes.
Ce jour-là, appelé « samedi noir », les pluies ont commencé avant l’aube et se sont intensifiées vers sept heures du matin. Se transformer en torrents qui raflaient tout sur son passage des gens, des pierres, des véhicules et même des murs.
En deux heures seulement, le quartier s’est transformé en une piscine géante inondée par les eaux de pluie torrentielles venant des hauts plateaux de Bouzaréah et des hauts plateaux de Sidi Bennour et Beau-Fraisier.
Ce qui a ajouté à l’horreur de la catastrophe, ce sont les fortes vagues de la mer qui dépassaient 8 mètres de long en provenance du nord. Ce qui a inondé les routes du front de mer, ce qui a retenu l’arrivée des secours et des secours ambulanciers. Des témoins oculaires racontent comment les torrents emportaient des dizaines de victimes vers la mer, dans une scène presque imaginaire.
La catastrophe a fait plus de 800 morts, dont ceux qui ont été ensevelis sous les décombres et en mer et n’ont pas été retrouvés, et ont été classés parmi les disparus.
Des experts rappellent l’importance de mise en place de plan de prévention
Depuis la catastrophe, plusieurs experts appellent à la mise en place de plans de prévention tenant compte des spécificités de chaque zone géographique, comme c’est le cas dans plusieurs pays, notamment dans le contexte des changements climatiques que connaît le monde.
Selon des études présentées lors de nombreuses conférences et journées d’étude, la région méditerranée est la plus vulnérable aux effets des changements climatiques, d’où la nécessité de tenir compte des données scientifiques en la matière pour éviter le pire.