Dans la capitale Alger, comme au niveau de plusieurs autres wilayas à travers le territoire national, les eaux ont pu inonder des quartiers entiers, et fermer plusieurs routes à la circulation. Outre les dégâts matériels, trois personnes ont trouvé la mort dans la capitale.
Salah Lahlah, le Directeur de l’exploitation au sein de l’Office National de l’Assainissement (ONA), intervenant sur les ondes de la radio national, n’a pas manqué de poussé un coup de gueule en se penchant sur les causes des dernières inondations.
Une responsabilité partagée
Selon ce responsable, « les agents de l’ONA sont à l’œuvre à longueur de l’année afin de garantir le bon fonctionnement des réseaux d’assainissement, et ce, afin de lutter contre les inondations, mais aussi, en été, pour nettoyer les canalisations ». Selon le même intervenant, ce nettoyage garantit « la santé publique et diminue le risque de la propagation des maladies infectieuses ».
Peiné, le directeur d’exploitation au sein de l’ONA déclare que « malgré nos efforts, les moyens humains et matériels dont nous disposons, certains agissements et comportements de la part des citoyens mènent à des canalisations bouchées ».
Toujours selon le même responsable, « on assiste au jet d’ordures, des déchets durs et des restes dans les conduites ». Selon M. Lahlal, « c’est normal que quand il y a des pluies l’assainissement ne se fait pas de façon adéquate, ce qui cause des inondations ».
Le même responsable a toutefois indiqué que les quantités de pluies que la capitale Alger a connu dernièrement ont été trés importantes. « 70 ou 80 % des pluies qui tombent habituellement en un mois ou plus à Alger sont tombées en 24 heures, lors des récentes inondations », a fait savoir l’intervenant.