Après avoir vécu pendant 10 ans dans une petite ville au nord de New York, c’est par un total hasard que Djeloul Merbrouk découvre qu’il est originaire d’Algérie, et depuis qu’il a appris la nouvelle, il rêve de visiter un jour son pays « d’origine ». rapporte le Site d’information « El houra » .
L’histoire de Djeloul ne date pas d’hier. Â l’âge de deux mois, sa mère se retrouve forcée de quitter l’Algérie pour partir au Etats-Unis, pour soigner son bébé, qui à cette époque tomba malade. Depuis ce jour, Djeloul Merbrouk n’a jamais remis les pieds en Algérie.
Le jour où il a découvert qu’il était Algérien, c’était en 1991, où il a fait la rencontre de « Mbarka Ferhati (ancienne directrice du musée National Nasreddine Dinet, situé à Bou-Saada), et ce, durant une exposition de tableaux organisée par la mère de Djeloul .
L’ancienne directrice du musée était partie à Washington pour rencontrer l’artiste peintre qui avait peint plus de 147 tableaux illustrant la beauté de la nature de L’Algérie. Au cours de l’exposition, Djeloul approcha Madame Ferhati, qui lui annonça la nouvelle. « Ma rencontre avec Mbarka Ferhati m’a permis de connaitre la vérité sur mon pays natale, dés qu’elle m’a annoncé cette nouvelle, je me suis senti renaitre ! » Affirme Djeloul Merbrouk lors de son entretien avec le site d’information El-Houra. « Durant longtemps, j’ai vécu sans pouvoir connaitre mes origines… » Soutient-t-il.
Durant sa discussion avec l’ancienne directrice du musée, Djeloul a appris entre-autre, qu’il avait des frères, et une grande famille en Algérie, plus exactement à Ouled Djellal (Bou-Saada). Cependant, la révélation fracassante, selon lui reste le fait qu’il découvre que son père était toujours vivant. « Ma mère m’a caché la vérité, mon père a vécu en Algérie jusqu’en 1978, alors même qu’elle m’a toujours dis qu’il était mort, et ce avant même que je puisse voir le jour » affirme t-il .
C’est donc à l’âge de 57 ans que Djeloul découvre qu’il est Algérien, c’est à ce moment là qu’il commença à s’intéresser à l’histoire du monde arabe, et de l’histoire de l’Algérie. « Durant mes années à l’université, j’étais très attiré par l’histoire de l’Algérie, j’ai découvert la vrai nature des mes origines à travers mes livres, et mes recherches » Affirme Djeloul .
Après une longue carrière de journaliste, Djeloul a édité un livre intitulé « Loin de l’Algérie », juste après les événements du 11 septembre, l’auteur a évoqué dans ce livre son chagrin et sa passion pour son pays d’origine…
Au final, Djeloul Merbrouk a adressé un message à travers le média, « Avant de partir de ce monde, je souhaiterai avoir un passeport Algérien, et un certificat de naissance Algérien, ainsi je serai libre de voir mon pays quand bon me semble » conclut-t-il .