ALGER- Une cérémonie d’installation du nouveau président de la Cour d’Alger, Benharradj Mokhtar, et du procureur général, Benkathir Aissa, a eu lieu jeudi au siège de la Cour d’Alger.
La nomination de M. Benharradj Mokhtar, auparavant président de la Cour de justice d’Ouargla intervient en remplacement du président de la Cour d’Alger, Abdi Benyounes.
Celle de Benkathir Aissa qui, lui était conseiller à la Cour suprême vient en remplacement du procureur général Brahmi El Hachemi devenu membre du Conseil Constitutionnel.
Dans une allocution à cette occasion, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a félicité les deux magistrats, rappelant que cette installation dans le cadre du mouvement partiel dans le corps de la Justice, opéré dernièrement par le Président de la République.
« Ce mouvement tend à approfondir les efforts visant à pourvoir les juridictions en compétences qui jouissent d’une expérience avérée et permettre également aux compétences féminines d’accéder à des postes de responsabilité », a-t-il indiqué.
Il a ajouté que « trois magistrates ont gagné dans le cadre du mouvement partiel la confiance du président de la République qui a désigné l’une d’elles à la tête d’une cour de justice et les deux autres à la tête de deux tribunaux administratifs ».
M. Louh a salué par ailleurs, les efforts fournis par les anciens responsables de la Cour d’Alger, Abdi Benyounes et Brahli El Hachemi, tout au long de leur mandat.
Il a affirmé que « la nouvelle Constitution est venue conforter l’autorité judiciaire et répondre aux exigences nationales et à l’évolution de l’Etat ainsi qu’à ses aspirations à la stabilité et à la solidité de ses institutions ».
Il a ajouté enfin, que le secteur de la justice constitue de par les prérogatives qui lui sont dévolues par la Constitution le socle du « pacte » visant la réalisation des objectifs notamment en matière de protection des droits de l’Homme et la garantie des libertés fondamentales dans le cadre de la loi ».