Le chef de l’état Abdelmadjid Tebboune donne des instructions pour éloigner l’école du débat idéologique et ne plus en faire un champ d’expérimentation,le secteur de l’éducation a été mis à table lors du Conseil des ministres tenu hier lundi.
Le ministre du secteur y a présenté un constat sans complaisance sur l’état de l’enseignement. Il y fait état d’un net recul des filières mathématiques mais également de l’absence totale de l’esprit d’initiative chez les apprenants et la suprématie de la restitution des cours sur l’esprit de synthèse et la réflexion.
Des mesures devront être prises selon le ministre de l’Education, afin de pousser les élèves à choisir les filières actuellement boudées. Parmi les pistes proposées, donner la possibilité aux bacheliers de ces filières d’accéder à la médecine et à la pharmacie qui sont souvent très prisées mais réservées aux filières scientifiques.
Le ministre de l’Education promet une réforme « radicale », dont les retombées seront ressenties dès la prochaine rentrée scolaire.
Intervenant au cours du Conseil des ministres, Abdelmadjid Tebboune a donné des instructions afin qu’aucun changement n’intervienne en cours d’année. Il a appelé à cesser de faire de l’école un « champ d’expérimentation » et de la mettre à l’abri des considérations d’ordre idéologique. Pas question, assure Tebboune, d’autoriser d’autres activités que celles purement pédagogiques au sein des établissements scolaires.
L’école algérienne doit, dit-il, se moderniser et s’adapter aux nouvelles technologies tout en restant ancrée dans l’algérianité. Il a donné des instructions afin qu’une classe pilote numérisée soit rapidement mise en place.
Face à la grève qui perdure dans le cycle primaire, Tebboune a donné instructions afin que le dialogue soit ouvert et que des solutions soient rapidement trouvées.
