Le laboratoire danois Novo Nordisk en Algérie vient de réagir aux graves accusations lancées mercredi dernier par le ministre de l’Industrie pharmaceutique Lotfi Benbahmed.
Dans une mise au point parvenue ce vendredi 29 avril à notre rédaction, Novo Nordisk Algérie ont répondu aux accusations de Benbahmed, en apportant des précisions sur le dossier de la production d’insuline.
Qualifiant les propos du ministre d’allégations, Novo Nordisk a fermement contesté les accusations de Benbahmed. « Nous contestons vivement l’intégralité de ces allégations », a lancé le laboratoire danois dans le communiqué.
« Novo Nordisk est présent en Algérie depuis 86 ans et ne cesse de développer ses investissements, notamment industriels, avec deux sites de production. À cet égard, l’Algérie est un des rares pays dans le monde à bénéficier d’un tel transfert de production de notre groupe », a ajouté la même source.
« Novo Nordisk Algérie est au service des patients en mettant à leur disposition et celle des professionnels de la santé des solutions thérapeutiques innovantes pour lesquelles l’information médicale est partagée de façon fiable et documentée pour leur bon usage », a rappelé le laboratoire danois.
« Dans ce cadre, Novo Nordisk Algérie ne s’autorise aucun compromis sur la qualité, l’utilisation et la promotion éthique de ses produits et fait preuve d’une vigilance toute particulière sur le respect de ces
engagements conformément à la législation et la réglementation en vigueur », a conclu la même source.
Les graves accusations de Benbahmed
Dans une déclaration accordée mercredi à Santé News, le ministre Benbahmed a accusé le laboratoire Novo Nordisk de vouloir créer des tensions au sein du marché algérien pour exercer un certain lobbying et des pressions sur le gouvernement.
« Ils vont chez les médecins dans le but d’effrayer les malades. Ils leur font croire qu’il y aura des perturbations sur le marché et qu’ils ne pourront plus trouver leurs médicaments », a lancé Benbahmed.
« Pourquoi ? Car, nous sommes les premiers clients du laboratoire en Afrique, voire sur toute la région Mena, à leur avoir fait baisser les prix. Nous les avons baissés en fonction de ceux de la Tunisie, car avant ils étaient supérieurs. C’est ce qui les a poussés à exercer un certain lobbying et des pressions », a-t-il expliqué.