Les pluies diluviennes, qui se sont abattues ces dernières 48 heures sur la wilaya, ont occasionné plusieurs dégâts matériels dans, particulièrement, le secteur agricole où des centaines d’hectares ont été submergés par les eaux.
Actuellement, les services agricoles sont à pied d’œuvre pour inventorier les dégâts et procéder par la suite à des compensations aux fellahs, touchés.
Par ailleurs, selon le chargé de communication de la protection civile, «les éléments de ce corps paramilitaire ont effectué 3 opérations d’envergue consistant en des pompages des eaux dans la commune d’El Tarf, à savoir, respectivement, la cité 520 logements, la localité de Sebaâ R’goud et la cité 266 logements». Dans ces quartiers, les cages d’escalier furent inondées par la déferlante des eaux à cause de malfaçons dans la construction des bâtisses dont les portes d’entrée sont au dessous du niveau des trottoirs. Egalement, les citoyens ont dénoncé l’absence des services de la commune qui n’ont pas apporté leur soutien et aide aux familles en difficulté.
Même topo dans plusieurs autres communes qui ont été touchées de plein fouet par les inondations à l’image de la commune d’Aïn-el-Assel et Bouteldja.
Dans le même sillage, les éléments de la protection civile ont effectué des opérations de repérage et de contrôle des points noirs à travers plusieurs communes dont Ben M’hidi, Bouteldja, Dréan et Besbes.
Il est judicieux de savoir que les précipitations des pluies ont avoisiné les 53 mm durant les deux derniers jours, ce qui est colossal. Les trois barrages que compte la wilaya sont remplis à ras-bord. Dans un autre registre, les pluies torrentielles ont permis de mettre à nu la qualité des travaux de plusieurs projets relevant de l’amélioration urbaine, ce qui prouve que plusieurs études manquent de la maturité requise. Reste aux autorités, maintenant, de mettre en place une cartographie détaillée des points noirs, inondables, de toute la wilaya dans le dessein de leur éradication, progressivement. Gérer c’est prévoir.
Daoud Allam