Dans un contexte de restructuration économique et de promotion de la production nationale, le gouvernement algérien a pris une décision radicale en annonçant l’interdiction de l’importation de nouveaux produits finis en marbre et en céramique à partir du 18 janvier. Cette mesure, relayée par une note officielle de l’Association Professionnelle des Banques et des Etablissements Financiers (ABEF) algériens, indique clairement que les banques ne sont désormais plus autorisées à domicilier les factures d’importation de produits en marbre et en céramique dans leur forme finale.
La décision, attribuée au ministère du Commerce, vise à stimuler la production locale, à réduire la dépendance aux importations étrangères et à favoriser l’émergence d’une industrie nationale florissante. Cependant, des clarifications supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement l’étendue de cette interdiction, notamment si elle englobe tous les produits en céramique, y compris les articles de consommation courante tels que les tasses et les assiettes.
Cette initiative s’inscrit dans une série de mesures entreprises par l’Algérie pour consolider son économie et encourager les investissements nationaux, reflétant la volonté du gouvernement de renforcer l’autosuffisance et de créer des opportunités pour les entreprises locales.
Algérie / Espagne : Importation d’ingrédients avicoles pour stabiliser le marché du poulet
Face aux défis persistants liés aux variations significatives des prix du poulet sur le marché algérien, les autorités ont également pris des mesures pour réguler cette situation. L’Abef a récemment émis une directive autorisant l’importation d’ingrédients avicoles depuis l’Espagne. Cette mesure, approuvée par le président de la fédération nationale des éleveurs de volailles, Ali Benchaiba, vise à stabiliser le marché de la volaille en permettant l’importation de composants essentiels tels que les poussins reproducteurs à chair, les poussins reproducteurs à ponte et les œufs à couver.
Cette initiative stratégique, communiquée aux institutions financières par l’Abef, indique clairement la volonté des autorités de prendre des mesures proactives pour atténuer les hausses de prix du poulet attribuées à divers facteurs, notamment l’augmentation des coûts des aliments pour le bétail et une production nationale jugée insuffisante. La mise en œuvre de cette directive devrait contribuer à stabiliser le marché de la volaille en Algérie et à répondre aux préoccupations croissantes des consommateurs face aux fluctuations des prix.