Le centre d’analyses International Crisis Group (ICG) trouve qu’il est urgent que l’Algérie introduisent des réformes dans le but de diversifier une économie dépendante aux hydrocarbures et éviter une crise économique dès 2019.
Dans un rapport nommé « Surmonter la paralysie économique de l’Algérie », l’ICG précise: “les nouvelles réalités financières ne permettent plus de maintenir le niveau élevé de dépenses publiques des dix dernières années, qui vide rapidement les caisses de l’Etat”, en ajoutant :“Malgré les promesses des gouvernements successifs de faire des réformes et de rééquilibrer les finances publiques, la paralysie politique a fait obstacle à toute mesure décisive”.
Le centre d’analyses International Crisis Group (ICG) informe que : “le rétablissement du cours du pétrole, la crise économique pourrait frapper le pays dès 2019 et se greffer aux tensions entourant la présidentielle”.
D’après l’ICG deux facteurs paralysent l’économie en Algérie: : “des groupes d’intérêt” influents qui “défendent le statu quo” et le souvenir de la guerre civil, née des troubles politico-sociaux ayant suivi les mesures d’austérité des années 1980 et 1990″.
L’ICG trouve que : “la politique monétaire expansionniste, qui alimente l’inflation et permet seulement au gouvernement de gagner du temps sans s’attaquer aux problèmes de fond”.
Ainsi L’ICG incite le pays à : « élargir son “éventail” d’interlocuteurs, limités à l’UGTA et au Forum des chefs d’entreprises », et à“mettre l’accent sur les jeunes dans l’élaboration du programme de réformes”.