Selon divers média, le journaliste marocain Nasser Abdessamad a été licencié par la station Al Jazeera.
Cette mesure n’a pas été officiellement confirmée par la société de médias du Qatar, mais a été relayée par Al Quds Al Arabi, et a trouvé un large écho dans le paysage médiatique marocain et arabe.
Al Jazeera aurait décidé de mettre un terme aux contrats du journaliste marocain Nasser Abdessamad et de la présentatrice soudanaise Nancy Mahdjoub, sans révéler de sources ni justifier cette démarche. Nasser Abdessamad est l’un des membres les plus expérimentés de l’équipe d’Al Jazeera, ayant intégré la chaîne en 1997.
Durant plus d’un quart de siècle, il a été à la tête de nombreuses émissions et a documenté un grand nombre d’événements cruciaux sur la scène internationale, tels que les attentats du 11 septembre 2001, la guerre en Irak et de multiples offensives israéliennes sur la bande de Gaza.
Rachid M’barki licencié par BFMTV
Le présentateur de la chaîne de télévision française BFMTV, Rachid M’barki, a été licencié par son employeur le jeudi 23 février. Il était accusé d’avoir diffusé secrètement des séquences non validées par sa hiérarchie lors de son journal télévisé nocturne quotidien. BFM TV a également annoncé son intention de porter plainte pour « corruption passive et abus de confiance ».
Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV, a annoncé aux employés le licenciement pour faute grave du journaliste. Rachid M’barki, âgé de 54 ans et présentateur historique du Journal de la nuit de la chaîne, avait été suspendu depuis le 11 janvier. La découverte de la diffusion de séquences non validées par sa hiérarchie dans son JT était à l’origine de cette suspension.
L’affaire a commencé lorsque la direction de la chaîne a été alertée par un journaliste de Radio France qui travaillait sur l’enquête « Story Killers » coordonnée par le consortium Forbidden Stories. Une enquête interne a été ouverte et Rachid M’barki a été interrogé.
Il a admis avoir effectué des opérations d’infiltration et a confessé une possible « erreur de jugement journalistique » qui aurait été motivée par le désir de « rendre service à un ami ». Rachid M’barki, qui était présent à l’antenne depuis la création de BFM TV en 2005, a ensuite été suspendu le 11 janvier.
Marc Olivier Fogiel a annoncé le licenciement de Rachid M’barki aux journalistes et aux employés de la chaîne par le biais d’un courrier interne. Il a rappelé avoir été alerté en début d’année par Radio France, qui enquêtait sur les agissements suspects de Rachid M’barki. Cette alerte a conduit à l’ouverture d’un audit interne puis d’une mise à pied le 11 janvier dernier.